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Qui suis-je ?

Hughel 2
 

Nom : Comeau-Montasse

 

Prénom : Thibault

 

Âge: 30 ans

 

Job: préparateur documentaire à la centrale nucléaire du Tricastin (prestataire pour EDF)

 

Localisation: Saint-Paul Trois Châteaux, Drôme, Rhône-Alpes, France, Planète Terre, réalité n°246820 de la simulation créatrice

 

Passions: musique, jeux vidéos, jeux de rôle, lecture et, bien sûr, écriture

 

M'ECRIRE

 

LIEN VERS MON NOUVEAU BLOG

Citation du jour

  « On ne fait rien d’extraordinaire sans hommes extraordinaires,

  et les hommes ne sont extraordinaires que s’ils sont déterminés à l’être. »

 (Charles de Gaulle)

Ma Muse personnelle

 

rei.jpg

28 juin 2007 4 28 /06 /juin /2007 16:19
CHAPITRE TRENTE
 
0027 heures, 14 octobre 2542 (calendrier militaire) / colonie humaine Alkador, système Telarius.
Plus aucune odeur n’était perçu dans l’air saturé d’éther de la salle d’opération. Plus aucun mot ne se faisait entendre alors que les médecins examinait leur patiente inhabituelle. Et plus aucune expression ne pouvait se voir désormais sur le visage de Jack. Les yeux rivés sur ceux, fermés, de sa partenaire, il revoyait en boucle tout ce qu’ils avaient vécu ensemble depuis le début. Les spartans avaient pour coutume de dire qu’ils n’avaient jamais eut de vie avant leur entrée dans le programme Spartan-II, et pour Jack et Rei, cela signifiait encore bien plus.
Jack se demanda depuis combien de temps il n’avaient pas été séparé, avant de se rendre compte qu’il n’arrivait pas à s’en souvenir. D’aussi loin qu’il se souvienne, ils avaient toujours tout fait ensemble, quelle que soit la situation ou le danger qui se trouvait devant eux. Ils étaient les deux corps d’un même esprit, d’une même âme.
Et là, assis sur une chaise posée à sa demande dans un coin de la salle d’opération Jack observait, priant quiconque pouvait entendre ses pensées de sauver Rei à tout prix. Il se repassa dans sa tête le combat contre les deux élites dans la navette, et des dizaines de scénarios différents s’interposèrent à chacune de ses actions, à chaque moment où il aurait put, peut-être, la sauver.
Soudain, un médecin se dirigea vers lui, la mine inquiète, et Jack se leva immédiatement :
     - Alors ? fit-il. Est-ce qu’elle va s’en tirer ?
     - Je… suis désolé, spartan. Nous avons tout essayé, mais les blessures sont beaucoup trop graves.
     -   N’y a-t-il vraiment aucun moyen ?
Le médecin fut grandement perturbé par le profond désespoir qui se voyait dans les yeux du spartan. Ces guerriers légendaires étaient connus pour ne connaître aucune faiblesse, et voilà qu’il avait devant lui un spartan mourrant et un autre sur le point de s’effondrer. Il réfléchit longuement, passant en revue le matériel dont il disposait dans ce complexe. Mais il semblait bien qu’aucune solution n’existait pour sauver la spartan, d’autant qu’elle possédait un métabolisme différent de celui d’un humain normal, et qui sortait de son domaine de compétences. S’il avait été possible de l’emmener sur Reach…
           - La seule possibilité que je vois est que nous la mettions en cryogénie et la transportions sur Reach. Là-bas, vos médecins spécialisés pourront peut-être faire quelque chose. C’est tout ce que je peux faire.
     -    Combien de temps peut-on encore attendre avant cela ?
     -    Je dirais entre deux et trois heures.
     -   Alors dans ce cas, j’aimerai rester quelques minutes avec elle, seul. L’effet des anesthésiants vont bientôt se dissiper ?
     -    D’ici une demi-douzaine de minutes.
     -    Bien. Maintenant sortez. Je vais attendre qu’elle se réveille.
 
 

 
Pour la seconde fois, Irul observait les ingénieurs Huragok analyser Elda derrière la vitre blindé de la salle d’opération. Seulement cette fois, son état était beaucoup plus grave que la dernière fois. Le sangheili avait du mal à comprendre ce qu’il ressentait, pourquoi il avait si mal au fond de lui, à cet endroit de son corps qu’il n’arrivait pas à situer. Probablement parce que c’était tout son corps qui souffrait en même temps, ressentant une douleur invisible qu’il découvrait pour la première fois.
Arko et deux autres sangheilis envoyés par Orna Fulsamee étaient également là avec lui. Le commandant suprême n’avait pas voulu assister lui-même à cette scène, n’étant pas sûr de pouvoir supporter de voir sa fille dans cet état. Irul comprenait parfaitement cette pensée, et se demandait s’il n’avait pas fait une erreur en venant ici, lui.
C’est alors que l’un des Huragok sortit de la salle et s’avança vers le groupe de sangheilis, qui attendait impatiemment le verdict :
      - Le sujet est dans un état critique qui laisse présager un arrêt définitif d’ici peu.
Apprendre une telle nouvelle n’est jamais agréable, et encore moins lorsqu’il s’agit d’un être aussi important. Mais l’apprendre de cette façon, avec cette manière si désagréable de considérer les personnes comme des objets, c’était au-delà de ce qu’Irul pouvait supporter.
      -   N’y a-t-il vraiment aucun moyen de la sauver ?
      - Négatif, déclara l’Huragok d’un ton neutre en se tournant vers Irul. L’événement d’arrêt définitif est inévitable. Des sections vitales de son système de fonctionnement ont été trop gravement endommagées, et nous ne disposons pas des moyens pour effectuer les réparations. Et je dois vous transmettre que le sujet a tenu à effectuer ses dernières transmissions avec vous.
C’en était trop. Avec une rage non retenue, Irul saisit brusquement l’Huragok de ses deux mains et le frappa de toutes ses forces contre le mur du couloir, sur lequel il s’écrasa comme un insecte, répandant son sang et ses organes sur une large zone. La fureur de ce geste fit sursauter les autres sangheilis qui s’écartèrent aussitôt, et le laissèrent pénétrer seul la salle d’opération. Voyant le funèbre destin qui avait frappé leur congénère, les autres Huragoks quittèrent la pièce en flottant, sans dire un mot.
Lorsqu’ils furent totalement seuls, Irul se pencha sur Elda. On lui avait retiré intégralement son armure, et son visage exprimait une fatigue extrême, à la fois physique et mentale, qui planta une lame invisible dans le cœur d’Irul. C’est dans ces moments là que nous nous rendons compte des profondes failles de notre Alliance : si nous surpassons nos ennemis par notre technologie et nos connaissances des merveilles divines, notre savoir dans la médecine est infime par rapport à ce que les humains possèdent. Je devrais les envier de pouvoir autant compter sur leurs médecins…
    -   Je vais mourir, c’est ça ? demanda Elda avec lassitude.
Irul ne savait pas quoi répondre. Les sangheilis avaient un code d’honneur qui leur interdisait de mentire, et bien que beaucoup d’entre eux allaient souvent à l’encontre de ce code, Irul n’était pas de ceux-là. Mais dire à Elda qu’elle avait raison était comme accepter qu’elle parte, et ce n’était pas le cas.
    -   C’est peut-être mieux comme ça, continua-t-elle. Mon existence va cesser de diviser l’Alliance. Mon père n’aura plus à se soucier de moi. Et tu n’aura plus à veiller sur moi contre l’univers entier…
    -   Si je pouvais choisir entre te voir mourir et te protéger pour l’éternité, je choisirais que tu vives.
    -    Mais tu ne peux pas choisir, Irul. Tout comme tu n’a pas put choisir d’être chargé de ma protection. C’était le destin qui m’a introduit dans ta vie, et c’est de la même façon qu’il va me faire quitter ce monde. Mais je continuerai de vivre à travers toi.
Irul n’arrivait pas à comprendre ce qu’elle voulait dire, et Elda s’en rendait bien compte. C’était peut-être l’approche de la mort qui modifiait sa façon de voir les choses, et sa façon de s’exprimer. De nombreuses choses n’avaient plus aucune importance pour la sangheile. Tout ce qui importait désormais pour elle était ces derniers mots qu’elle adressait à Irul.
     -   A travers tes souvenirs de moi, les émotions que tu as ressentis à ces moments, les pensées que tu as exprimées, je continuerai à exister. Si tu n’oublies pas ce que nous avons vécu, alors mon âmes vivra en toi, afin de te guider à travers l’incertitude de l’avenir.
     -    Jamais je ne t’oublierai, Elda. Tu es la chose la plus incroyable qui me soit arrivée.
     La sangheile tendit alors sa main droite vers Irul. A son poignet était accroché une chaîne argentée au bout de laquelle pendait un symbole fait d’or, représentant sept rectangles agencés en cercle, dont l’un était significativement plus grand. Alors qu’elle la plaçait dans la main d’Irul, Elda lui dit :
            -   Ce symbole représente les sept anneaux sacrés qui nous mèneront auprès des Dieux. Je veux que tu le prenne, afin que tu te souvienne de moi, et du destin qui nous attend tous. Qu’il te rassure en te rappelant que nous serons tous les deux réunis lors du Grand Voyage.
Irul serra la main d’Elda aussi fort qu’il le put, fermant les yeux pour contenir sa douleur. Mais celle-ci fini par s’échapper, sous la forme d’une larme qui coula le long de ce qui restait de ses mandibules gauches. Cette blessure allait aussi être un souvenir de cette journée et du sang qu’il avait versé pour Elda. Une marque impossible à oublier, que ce soit dans son corps ou dans son cœur.

Il rouvrit soudain les yeux pour dire encore quelques mots à Elda… mais le regard de la sangheile s’était figé. La vie l’avait finalement quitté, et avec elle tous les autres instants magiques qu'aurait voulu vivre Irul... avec elle.

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28 juin 2007 4 28 /06 /juin /2007 08:11
Chers lecteurs fans de Halo !

Je me trouve aujourd'hui dans une situation assez difficile concernant l'un de mes personnages principale, Irul Sulamee. Pourquoi ? Parce qu'il représente en fait le chef des sangheilis d'élites (les specops si vous préférez) que l'on rencontre dans Halo 2, et que je lui avais inventé ce nom. Mais récemment, il a reçut un nom officiel à travers le
recueil de BD Halo Graphic Novels, et on y explique également comment il a perdu ses mandibules (contre les floods lors de la bataille de Halo 04). Malheureusement, cette version ne me satisfait pas assez, car cela ne conduit à rien de vraiment important d'un point de vue historique (cela montre juste qu'il a déjà affronté les floods...). Même si j'ai beaucoup aimé cette histoire, elle n'ajoute rien de vraiment intéressant à l'univers de Halo, et m'a plus emmerdé qu'autre chose, au finale.

Ce que j'ai prévu avec ma version de cette blessure est bien plus grand, bien plus intéressant, et conduira a bien plus de conséquences que la version de la BD. Et je ne parle pas là de la version que j'avais fait dans la trilogie du Guerrier de la Foi
, qui va devoir être réécrit d'ici peu, mais de la nouvelle version racontée dans Troubles dans l'Alliance.

Quant au nom officiel dont il a écopé, Rtas 'Vadumee, je l'ai cherché pendant une heures dans les bulles de dialogue de la BD sans le trouver. Et c'est finalement dans le texte de présentation qui se trouve juste avant que l'auteur a eut la "bonne idée" de mettre ce nom. Or, personnellement, je trouve qu'il aurait mieux fait de s'abstenir, et de laisser planer autour de lui ce mystère agréable qu'on avait dans Halo 2. Personnellement, je trouve ce nom agressif, voir barbare, et qui ne rend pas hommage à l'immense charisme qui se dégage de ce personnage. J'irai presque jusqu'à dire que ce nom me répugne, et je préfère penser que l'auteur de la BD pensais à quelqu'un d'autre lorsqu'il l'a écrit. D'ailleurs, c'est ce que je vais considérer à partir d'aujourd'hui.

Car je n'ai aucunement l'intention de dévier du personnage que j'ai créé. Je n'ai pas l'intention de changer son nom ni la façon dont il aura perdu ses mandibules. Parce que ma version de ce personnage me plait trop pour la modifier à la convenance de ce que Bungie a permis de créer. Je n'ai pas l'intention de dévier d'un iota du formidable destin que j'ai prévu pour lui, et si je dois aller à l'encontre de l'histoire officielle de Bungie pour cela, j'essayerai de le faire le moins possible, comme à mon habitude.

J'espère que vous apprécierez ce choix, et continuerai de lire mes fanstories sans plus vous souciez de Rtas 'Vadumee, que je ferais mourir si je le pouvais. Troubles dans l'Alliance va donc poursuivre son cour, et continuer d'établir cette version de l'histoire du commandant des specops de Halo 2 : il s'appelle Irul Sulamee, et il a perdu ses mandibules lors d'un combat contre les Démons le 13 octobre 2542 sur Alkador.

Au plaisir de vous faire rêver...

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27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 11:05
CHAPITRE VINGT-NEUF
 
2348 heures, 13 octobre 2542 (calendrier militaire) / colonie humaine Alkador, système Telarius.
Les deux combattants se regardèrent sans bouger pendant plus d’une minutes. Au bout d’un moment la douleur invisible qui frappait l’esprit d’Irul finit par lui saper toutes ses forces, et il relâcha le bouton d’activation de son épée. Son adversaire vaincu s’écroula sur le sol immédiatement, où il se traîna péniblement en direction du deuxième humain. Ce dernier et Irul se regardèrent encore quelques secondes, puis ils hochèrent chacun la tête dans un signe d’accord. Aussitôt, il se précipitèrent chacun vers leur partenaire pour s’en occuper, oubliant totalement le combat.
     - Jack… toussa faiblement Rei en tendant une main vers lui.
Le spartan prit la main qu’elle lui donnait et la serra aussi doucement que possible. Tout en lui se retrouvait bouleversé à la vision de cet être cher si gravement blessé, faisant bouillonner en lui un profond sentiment d’impuissance auquel il ne pensait pas pouvoir survivre.
      - Rei ! cria-t-il. Est-ce que ça va ?
      - Je…
      - Non ne parle pas ! dit-il finalement en voyant que cela aggravait son état. Je vais regarder.
Jack connecta son armure à celle de Rei et demanda une analyse corporelle. Elle avait de nombreuses hémorragies internes, qui avaient été freinées par le gel hydrostatique, deux de ses côtés étaient brisées, et une partie de son poumon droit était perforé. C’est mauvais… si elle ne reçoit pas des soins intensifs très vite, elle va…
Rei releva alors la visière de son casque laissant apparaître son doux visage sur lequel coulait de nombreuses larmes. Ses yeux étaient remplis d’une tristesse infinie dans lequel ceux de Jack se noyaient, déversant très vite eux aussi plusieurs larmes, et il releva sa propre visière pour que Rei les voit. Les deux spartans unirent leurs mains sans se quitter des yeux, puis Jack prit Rei dans ses bras pour la soulever. Il se retourna alors vers Irul, qui avait fait de même avec son propre blessé. J’ai dû moi aussi toucher les poumons… cet élite doit être dans le même cas critique que Rei. Avec un peu de chance, je pourrais partir sans que son copain ne me découpe…
     - Vous pouvez garder votre prophète, annonça Jack pour tenter de négocier. Nous partons.
     - Qu’est-ce que vous dites ? demanda Irul avec une surprise des plus humaines.
     - Je n’ai plus aucune raison de me battre, ni aucune raison de continuer ma mission. Ma seule préoccupation maintenant, c’est de sauver celle que j’aime.
-   Vous vous trompez, humain. Il n’y a jamais eut de prophète dans cette navette.
      -   Quoi ?
      - Je suppose que cette information provient de notre propre flotte. Et ils ont probablement utilisé une fréquence non réglementaire pour que vous soyez les seuls à l’intercepter. Vous vous êtes fait manipuler.
Jack était abasourdi. Malgré ses nombreuses blessures et la perte de ses mandibules gauches, Irul ne laissait transparaître aucune souffrance physique. Il parlait avec un ton dénué de tout sentiment, mais on pouvait bien voir dans ses yeux la même tristesse qui accablait Jack, et qui prouvait qu’il ne mentait pas. Tout cela… tous ces combats, tous ces morts, et Rei… c’était pour rien ?
       -   Ils vous ont utilisé pour tuer l’espoir de l’Alliance, continua Irul. Le meurtre parfait pour ces traîtres.
       -   Je ne comprends absolument rien de ce que vous dites.
       -   Vous n’avez pas besoin de comprendre. Maintenant partez. Je vous tuerai une autre fois.
Le spartan ne saisissait pas totalement le raisonnement d’Irul, mais il ne se fit pas prier deux fois pour sortir de la navette. Au dehors, un silence de cimetière était tombé sur le plateau, signe que le combat était terminé. Les corps des marines jonchaient le sol, alors que l’unique survivant sangheili, le capitaine Arko, s’appuyait contre un rocher afin de continuer à se tenir debout. Lorsque celui-ci vit les deux spartans sortir de la navette, il courut immédiatement dans leur direction, oubliant ses nombreuses blessures.
Jack n’eut pas le temps de réagir, et même s’il avait put, il lui aurait fallut laisser tomber Rei pour se défendre, une chose qui lui était complètement impossible. Mais à sa grande stupéfaction, Arko passa à côté de lui sans même le regarder, pour se précipiter à l’intérieur de la navette. Sans chercher à comprendre ce qui se passait, il continua son chemin le plus vite qu’il pouvait en direction du quartier général, et activa sa radio :
      - Commandement ! Ici spartan 115 ! Le spartan 114 est grièvement blessé est requiert des soins urgents ! Envoyez immédiatement une équipe médicale  par Pélican!
      -   Ici commandement. Est-ce que vous avez le prophète ?
      -   … négatif ! Notre groupe de combat a été anéanti, et nous avons dû battre en retraite !
      -   Bien reçut. Nous envoyons les secours.
Jack fut à moitié rassuré par cette annonce. Des ses bras, Rei continuait de respirer de façon très irrégulière, et il sembla un instant au spartan que son cœur battait sous la même irrégularité.
       -   Tiens bon Rei ! Tu ne dois pas mourir !
Mais alors que l’état de la spartan empirait, Jack vit soudain des lumières semblables à des étoiles se déplacer à grande vitesse vers lui. Rapidement, les formes d’une dizaine de vaisseaux de transports apparurent autour de ces lumières.
Quelques secondes plus tard, les onze transporteurs Phantoms s’arrêtèrent au-dessus de la navette crashée et se mirent en position stationnaire. Immédiatement, des sangheilis d’élites en surgirent par dizaines. Irul regretta simplement que ces renforts ne soient pas venus plus tôt.
Quand tous les sangheilis furent débarqués, un dernier descendit par l’ascenseur gravitationnel d’un appareil aux armatures argentées. Sont armure était faite d’or scintillant, et sur chacune de ses plaques de protection étaient gravées des insignes honorifiques parfois marquées dans un rouge de sang. C’était le commandant suprême de l’Alliance, le leader de la section des sangheilis d’élites, celui qui contrôlait toutes les forces militaires de l’Alliance sous la bénédiction des prophètes : Orna ‘Fulsamee.

Lorsque celui-ci vit Irul transporter Elda dans ses bras, ses yeux se relâchèrent faiblement dans une expression de tristesse avant de reprendre leur air habituel. Un tel chef ne pouvait se permettre de montrer le moindre signe de faiblesse, même en des temps aussi désespérés. D’un simple regard, il ordonna le départ. Irul et Elda embarquèrent à bord de sa navette personnelle, et l’ensemble des vaisseaux filèrent à pleine vitesse en direction de la flotte.

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26 juin 2007 2 26 /06 /juin /2007 16:54
CHAPITRE VINGT-HUIT
 
2324 heures, 13 octobre 2542 (calendrier militaire) colonie humaine Alkador, système Telarius.
Jack et Rei guidaient les marines d’un couvert à un autre au milieu des grands rocs dispersés sur cette zone du plateau montagneux. Jusque là, apparemment, ils n’avaient pas été repérés, ce qui rassurait quelque peu les spartans. Cela signifiait qu’il restait trop peu d’ennemis près de la navette pour surveiller les alentours. Si ça se trouve, pensa Jack, on les a peut-être déjà tous tués… non, ils ont sans doute laissé quelques soldats pour protéger leur prophète. Nous devons rester prudents…
C’est alors qu’un tir de sniper à plasma partit de la navette et frôla le casque de Jack. Aussitôt, tout le monde se jeta à terre et commença à ramper jusqu’au couvert le plus proche. Rei s’empressa alors d’ordonner :
     - Equipes d’armes lourdes ! Tir de suppression sur la navette !
Trois secondes plus tard, six roquettes tracèrent des filets de fumée jusqu’à l’appareil contre lequel elles explosèrent, faisant taire les tirs ennemis. Profitant de cela, les spartans se relevèrent pour courir droit vers leur objectif, suivis de près par les marines. Il pénétrèrent dans les vingt derniers mètres les séparant de la navette, et le sol de gravas glissait sous leurs pieds, ralentissant leur allure. Jack et Rei balayaient frénétiquement la zone du regard, mais aucun ennemi ne se présentait. Ils seraient donc tous dans la navette ?
Mais c’est alors que Jack se posait cette question qu’un élite surgit de sous les gravas pour se précipiter vers les marines, suivit bientôt par un deuxième, et finalement un troisième. Ces impressionnants guerriers en armures blanches activèrent leurs épées plasma en un instant et commencèrent à découper les frêles humains qui se tenaient devant eux. Bizarrement, ils n’avaient pas activé leurs camouflages et semblaient complètement ignorer les spartans. Ceux-ci hésitèrent grandement à ouvrir le feu dans l’énorme mêlée qui s’était créé au milieu de la formation des marines.
Ils étaient sur le point de foncer dans le corps à corps lorsqu’un autre tir de sniper à plasma traversa l’espace, frôlant cette fois la tête de Rei pour frapper un marine qui se trouvait malheureusement juste à côté d’elle. Merde ! Ce tireur semble clairement nous viser tous les deux. Si nous nous exposons dans le combat, il va nous aligner sans aucun problème.
C’est alors que la voix forte du lieutenant Bravery retentit au milieu des troupes humaines désemparées :
      -   Spartans ! Allez à la navette ! Nous nous occupons de ceux-là !
      -   Vous êtes sûr ? fit Rei.
      -   Le prophète ne doit pas nous échapper ! Foncez le cherchez et prenez-le en otage !
      -   Bien compris ! Bonne chance !
      -   Marines ! hurla le lieutenant. Mitraillez-moi ces enfoirés !
 


 
Irul et Elda scrutaient l’énorme combat qui s’était engagé entre les humains et Arko et ses sangheilis. Même s’ils n’étaient que trois, les derniers membres des Premières Lames faisaient preuve d’un talent et d’une puissance contre laquelle leurs ennemis étaient dépassés. Seul le nombre pouvait avoir raison d’eux, mais c’était un risque qu’ils avaient accepté. Tout cela dans le seul but de donner à Elda l’opportunité d’abattre les humains en armure. Mais après ses deux coups ratés, ces derniers s’étaient mis à couvert.
Soudain, deux grenades de forme cylindrique surgire de derrière le rocher où ils s’étaient dissimulés, et il en sortit rapidement une épaisse fumée qui se répandit sur une large zone. La visibilité à l’intérieur était quasi nulle, et les deux sangheilis n’eurent pas le temps de réagir lorsque les deux humains spéciaux surgirent du rideau de fumée pour se précipiter à l’intérieur de la navette. Irul dégaina immédiatement son épée plasma et tenta de trancher le premier qu’il vit, mais celui-ci réagit bien plus vite que prévu et esquiva l’attaque avec une grande facilité, avant de décharger une cartouche de fusil à pompe sur le sangheili. Le bouclier d’Irul céda et plusieurs balles traversèrent son armure, lui arrachant un cri de douleur intense, mais il ne tomba pas. Utilisant la souffrance comme un catalyseur de force, il se jeta sur l’humain dont il découpa l’arme avec sa lame énergétique. Mais cela permit à son adversaire de lui saisir les poignets.
Pendant ce temps, Elda vidait le chargeur de sa carabine en direction du deuxième ennemi, mais celui-ci trouva refuge derrière une partie de la coque interne de la navette qui avait été déchirée. Lorsque son arme fut vide, la sangheile envoya une grenade à plasma par-dessus l’obstacle, mais son opposant effectua une roulade pour éviter la déflagration, tout en déversant un torrent de balles sur Elda. Son bouclier encaissant sans peine les projectiles tandis qu’elle se jetait sur l’humain pour engager un corps à corps furieux.
De son côté, Irul s’opposait à l’humain dans une épreuve de force. Tenant fermement sa lame de plasma, il tentait de la rabattre sur son ennemi, mais celui-ci résistait diablement bien à la force qu’exerçait Irul sur ses bras. Il est fort. Aussi fort que moi, au moins. Arko m’avait bien dit de ne pas les sous-estimés.
C’est alors qu’Irul décida de feinté, et au lieu de pousser sa lame en avant, il la tira vers le haut. L’effort de l’humain se retrouva sans aucune opposition et le propulsa vers Irul, qui profita de ce mouvement pour faire effectuer à sa lame un demi-cercle en direction des jambes de son adversaire. Ce dernier ne put éviter la lame qu’à la dernière seconde, juste avant de tomber à la renverse sur Irul. Heureusement, la poignée de l’épée énergétique était très petite, et il n’y avait pas assez de prise supplémentaire pour que l’humain puisse s’en saisir sans en toucher sa terrible lame. Il frappa en direction du visage de son ennemi, mais avec une vitesse inouïe, celui-ci ramassa un morceau de la coque du vaisseau et s’en servit comme bouclier, tandis que de l’autre main, il saisit Irul à la gorge pour l’étrangler.
Les matériaux qui composait cet alliage étaient parmi les plus résistants de l’Alliance, capable de supporter un tir d’artillerie nourris sans montrer le moindre signe de fragilité. Sa résistance fut éprouvée par la lame éblouissante qui s’enfonça peu à peu. Mais le morceau de coque était très épais, et Irul savait qu’il serait mort étouffé avant même que son épée n’en ait traversé la moitié.
Irul saisit alors la poigne de fer qui essayait de l’étrangler, et avec une force doublée d’une volonté sans faille, l’écarta lentement de sa gorge. Voyant qu’il ne pourrait pas en finir ainsi, l’humain libéra sa main droite de l’emprise d’Irul et saisit un couteau de combat accroché à sa ceinture. Le sangheili vit la terrible lame foncer vers sa tête, pointe en avant. Ne pouvant bloquer l’arme, il tenta de s’écarter, mais ne put le faire à temps. L’énorme lame d’acier trancha net ses deux mandibules gauches comme de simples bouts de bois. Une fois encore, la douleur s’empara d’Irul alors qu’il saisissait le couteau que brandissait l’humain. Je ne peux pas mourir. Pas maintenant. Je dois protéger Elda. Je dois la sauver, l’emmener loin de cet endroit pour qu’elle prouve à toute l’Alliance la valeur des sangheiles. Je ne dois pas faillir maintenant ! Il me faut un moyen !
Et soudain, une idée lui apparut. Le sangheili désactiva sa lame énergétique et passa la poignée de celle-ci sous le bouclier improvisé de son adversaire, avant de la réactiver. La lame jaillit telle une étoile filante dans l’obscurité et transperça l’humain de part en part.
Mais alors que, songeant déjà à s’occuper du deuxième ennemi, Irul tournait son regard, il vit une scène qui restera à jamais gravée dans sa mémoire.
Elda se trouvait étendue à terre, un couteau de combat humain planté au travers du thorax, et le deuxième humain se relevait lentement pour se tourner vers Irul… et s’immobiliser lui aussi.

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CHAPITRE SUIVANT

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25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 18:21
CHAPITRE VINGT-SEPT
 
2326 unités de temps du 67ème jour de la quatrième ère de la Reconquête, Marche du Silence/ zone montagneuse de la planète Alkador, système Telarius.
Le capitaine Arko observait la bataille depuis les hauteurs de la montagne avec ses deux derniers sangheilis d’élite. Voir tomber ainsi ses fiers guerriers lui avait fait le même effet que si on lui avait arraché le cœur. Même Zupa, son meilleur sangheili qui s'était si férocement battu, n’avait rien put faire contre ces étranges humains en armure. C’était la première fois qu’Arko voyait ce genre d’ennemi, et pour une première rencontre, ils avaient de quoi le rendre très inquiet. Ils ont un sens tactique impressionnant et des capacités de combat proches de nos meilleures guerriers sangheilis, et semble également posséder une bien meilleure technologie que les humains de base. Ils allient parfaitement la puissance physiques et le raisonnement stratégique. Mais sans le soutient des autres humains, ils seraient déjà morts… nous devons les couper du reste des troupes ennemies.
 Cependant, Arko savait parfaitement qu’avec seulement deux soldats d’élite, il ne pourrait absolument rien faire. Sa seule solution était de retourner à la navette et préparer un plan avec Irul et Elda. Ce n’est qu’en unissant nos forces et nos matières grises que nous pourront espérer survivre face à ces adversaires.
 

 
 
Irul surveillait les alentours de la navette au travers des nombreuses meurtrières que le crash avait ouvertes dans la coque. Cela faisait plus de dix unités de temps qu’il avait vu les explosions des armes humaines dans le lointain, signe de la terrible bataille qu’avaient dû engager les Premières Lames. Et il commençait à se demander combien de temps ce combat allait durer lorsqu’il aperçut Arko et deux de ses sangheilis revenir à la navette. Et les autres ?…
     - Elda ? Est-ce que les communications sont rétablies ?
     - Non, toujours pas.
C’est alors qu’Arko pénétra dans la navette par l’accès de l’ascenseur gravitationnel. Dès qu’il vit l’expression dans les yeux d’Elda, il compris que le problème de la radio n’était toujours pas réglé, et son propre regard devint encore plus sombre.
      - Capitaine ! fit Irul. Où sont les autres membres de l’équipe ? Que c’est-t-il passé avec les humains ?
Arko resta silencieux, le visage figé dans une expression de regret immensément profond, laissant présumer de sa réponse :
      -   Les Premières Lames ont été anéanties. Les humains étaient menés par deux être en armure, et nous n’avons pas put tuer plus d’une demi-douzaine de leurs simples soldats.
      -   Quoi ?!
Irul s’était attendu à tout, mais pas à ce genre de chose. Des sangheilis d’élites, les meilleurs éléments dont disposaient l’Alliance, avaient été si facilement vaincus. La situation était soudainement passée de mauvaise à catastrophique.
      -   Nous devons absolument préparer un plan contre ces humains, annonça Arko, sinon nous allons tous mourir.
      -   Abandonnons la navette ! proposa immédiatement Irul.
      - Impossible. Sans moyen de communication ni balise, la flotte ne nous retrouvera jamais. Nous sommes très loin derrière les lignes ennemies, et sans soutient nous ne tiendrons jamais plus d’une journée.
      -   Mais si nous restons ici, l’ennemi va nous encercler !
      - Le problème ne vient pas des humains de base, mais des deux guerriers en armure qui les dirigent. Apparemment, ils sont capables de nous voir malgré nos camouflages optiques, et leur force physique est égale à celle de mes sangheilis.
      -   Où se trouvent-ils dans la formation ennemie ? demanda Irul.
      -   Lorsque nous sommes partis, ils étaient en première ligne.
 Irul s’assis alors sur un débris du moteur et ferma les yeux pour réfléchir. Il sentait l’énorme pression qui l’entourait peu à peu comme pour essayer de l’étouffer, l’écraser avant même la bataille. Apparemment, Arko et ses sangheilis étaient à court d’idée, et Elda était trop désespérée pour donner le moindre avis. Tous les espoirs reposaient donc sur Irul. Ces humains spéciaux semblent avoir été capables de déjouer l’embuscade d’Arko, donc non seulement ce genre de technique nous est interdit, mais en plus ils sont désormais sur leurs gardes… à moins qu’on ne les surprenne d’une autre façon.
       -   J’ai un plan, annonça-t-il finalement.
 
 
 
Jack et Rei avançaient en tête de la formation en triangle des marines, scrutant continuellement chaque angle de vue à la recherche d’autres embuscades. Mais aucune autre présence ennemie ne fut détectée jusqu’à ce qu’ils eurent enfin la navette ennemie crashée en visuel. Lorsque Jack vit l’appareil partiellement enfoncé dans la roche, il se rendit soudainement compte que quelque chose clochait. Comment se fait-il qu’une personne aussi importante qu’un prophète covenant soit transporté dans une navette sans aucune escorte. S’il était vraiment aussi important que la transmission qu’on a intercepté le laissait penser, il aurait dû être accompagné d’au moins une demi-douzaine d’autres transporteurs, surtout s’il se trouvait derrière nos lignes…
      - Quelque chose ne va pas ? fit Rei d’un ton inquiet.
Jack était toujours étonné de constater à quel point la spartan pouvait lire en lui si facilement. Il se demanda qu’est-ce qui l’avait trahi cette fois-ci, mais préféra attendre de poser cette question à Rei après la mission, et se concentra sur ce qu’il voyait devant lui. Des signes de chaleur étaient visibles à travers les trous dans la coque de la navette. Mais ça peut tout aussi bien être des traces d’incendie ou des vapeurs issues des moteurs à plasma.
Bien qu’il n’aimait pas mettre tous ses œufs dans le même panier, il ordonna à tout le monde de conserver une formation serrée. Comme Rei et lui étaient les seuls à voir les ennemis furtifs, disperser les troupes signifiait les rendre bien plus vulnérables à une autre attaque surprise. Tout en essayant de rester le plus à couvert possible, ils avancèrent vers leur objectif, avant de s’arrêter à une centaine de mètre de lui. Puis Jack se retourna vers les marines et leur annonça :
     - On aura droit qu’à un seul essai, les enfants ! Alors pas le droit à l’erreur ! Vous allez tous nous suivre et tirer dans les directions qu’on vous indiquera. Ne gaspillez pas vos munitions parce que vous avez cru voir quelque chose bouger. Prêts ?
Jack prit le risque de désactiver sa vision thermique un instant pour voir les visages des marines. Ils exprimaient tous une grande confiance, en grande partie due au combat précédent. C’est vrai que nous les avons vaincu sans trop de pertes, mais on a eut beaucoup de chance. Cette fois-ci, je doute que l’ennemi nous laisse d’aussi bonnes opportunités…
Mais le temps n’était plus à la réflexion. L’heure du véritable combat avait sonné. Réactivant sa vision thermique, Jack regarda une dernière fois les cent mètres à parcourir jusqu’à la navette. Sur les vingt dernier, il n’y avait presque aucun couvert disponible, et le sol était principalement constitué d’innombrables fragments d’un éboulis rocheux qu’avait dû causé l’appareil lors de sa chute. C’était cette zone qui lui faisait le plus peur. Mais alors qu’il réfléchissait, Rei posa doucement sa main sur la sienne. Un geste de ce genre était extrêmement difficile à accomplir pour un spartan, car leur vitesse de mouvement ainsi que leur force augmentée rendait leurs mouvements beaucoup plus violent que ceux d’un humain normal. Un tel geste était lourd de sens, chez eux, et particulièrement dans le cas de ces deux-là…
Jack comprit que Rei voulait le rassurer, ce qu’elle réussissait à merveille. Il forma un V avec deux doigts sur sa visière, le signe des spartans pour « sourire », puis se tourna vers les marines : 
       - Allez ! On y va !
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24 juin 2007 7 24 /06 /juin /2007 06:28
Depuis quelques jours, des problèmes sont survenus quant à mes publications sur ce blog. En effet, après l'arrivée il y a trois jours d'un sympathique virus informatique, je ne peux plus utiliser Internet Explorer sans mettre en danger mon ordinateur, ce qui me force à utiliser mes deux autres programmes d'accès internet qui sont AOL et Firefox.

Et c'est là que survient l'embrouillle : je ne sais pas pourquoi, mais ces programmes semblent avoir quelques alergies avec mon hébergeur Overblog et ses pages de gestion d'article. De ce fait, la newsletter semble ne plus fonctionner à tous les coups, et des erreures se glissent dans mes textes. Vu que je travaille d'abord sur Word et qu'ensuite je copie le texte ici, apparemment, mes programmes ne supportent que moyennement. Du coup, il se peut qu'une apostrophe ou trois petits points se changent en un incompréhensible point d'intérogation.

Le dernier chapitre de Trouble dans l'Alliance a subit ce genre d'erreur de plein fouet, et il m'a fallut du temps pour tout corriger après. Malheureusement, je ne suis pas sûr d'avoir vraiment tout remis en ordre, donc si jamais vous repérez une erreure, prévenez-moi par un commentaire.

Et je profite de ce post pour faire connaître l'ouverture d'un forum consacré uniquement à l'enquête sur IRIS, le Alternative Reality Game de Bungie autour de Halo 3. Vu que cette affaire a pris une ampleure apparemment bien plus grande que Ilovebees en son temps, nous avons jugé qu'il fallait une structure de discussion à la taille tout aussi adapté pour enquêter sur les nombreuses pistes que nous avons actuellement. Si vous voulez participer ou connaître l'avancement de nos recherches, voici l'adresse du forum. Bien sûr, comme il vient d'être créé, toutes les informations ne sont pas encore là, mais les modérateurs (dont je fais partie) vont trés vite remplir les différentes sections avec tout ce que nous avons.

Et pour terminer ce post, quoi de mieux qu'une petite image sympathique qui nous rappelera quelques bons souvenirs de jeu ("casque Démon faire beau sac à dos !")

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23 juin 2007 6 23 /06 /juin /2007 22:14
CHAPITRE VINGT-SIX
 
2315 heures, 13 octobre 2542 (calendrier militaire) / quartier général du secteur de Zankym , colonie humaine Alkador, système Telarius.
Rei et Jack glissèrent comme des ombres parmi les rochers, et se placèrent dans le dos des élites qui s'étaient arrêté à huit cent mètre sur le flanc gauche du convoi du lieutenant Bravery. Les spartans activèrent leurs visions thermiques alors qu'ils voyaient leurs cible disparaître peu à peu grâce à leurs camouflages optiques. Tout en maintenant un silence radio total, ils avancèrent le plus furtivement possible de leurs ennemis, puis dégoupillèrent chacun une grenade qu'ils jetèrent en même temps.
Les élites eurent à peine le temps t'entendre les explosif tomber à leurs pieds, car ils explosèrent aussitôt pour les cribler de shrapnels. Mais alors que les solides boucliers de ces combattants tenaient bon contre la déflagration, deux d'entre eux eurent la gorge tranché par les couteaux de combat des spartans. Le dernier élite put se retourner à temps pour recevoir de plein fouet deux tirs de fusils à pompe qui désactivèrent son bouclier, juste avant que deux lames d'acier ne se plantent dans son thorax.
Le fier guerrier extraterrestre hurla sa douleur, mais n'eut pas la force de faire un pas et s'effondra sur le sol. Rei l'acheva d'une décharge bout portant dans la tête, qu'elle fit littéralement éclater. Sans plus se préoccuper de ces trois premières victimes, les spartans partir à la rencontre des troupes de Bravery, que Jack contacta par radio :
     - Lieutenant, mettez vos troupes en formation défensive ! Des troupes covenants vont vous prendre en embuscade !
Alors que les marines prenaient position au milieu des rochers, quatre formes rougeoyantes apparurent sur les visions thermiques des spartans. Elles approchaient du flanc droit des troupes humains. Rei et Jack ne perdirent pas un instant et s'immobilisèrent pour épauler leurs fusils de snipe. Ils attendirent quelques secondes que l'ennemi soit suffisamment éloigné de tout couvert avant d'ouvrir le feu, concentrant leurs tirs sur la même cible jusqu'à ce qu'elle tombe avant de passer à une autre. Il fallut bien cinq balles pour abattre chaque élite, et lorsque le dernier s'écroula le cou transpercé, les spartans étaient presque à court de munition. 
      - On continue ! fit Jack.
      - Je te suis !
Il ne leur fallut pas longtemps pour rejoindre le périmètre défensif des marines. Aussitôt qu'ils furent dans la place, le lieutenant Bravery s'avança vers eux pour demander ce qui se passait.
      - Des élites ultras étaient postés en embuscade, expliqua Jack. Nous en avons abattu sept, mais il peut y en avoir d'autres. Vos hommes disposent-ils de lunettes de vision thermiques ?
      - Négatif, monsieur. Nous n'avons pas les moyens d'équiper ainsi chaque soldat du CSNU.
      -   Alors nous allons devoir guider vos tirs. Rei ! Surveille l'angles entre cinq et onze heures, avec douze heures représentant la direction de la navette covenante. Je m'occuperait de couvrir le reste.
      -   Bien compris.
Les spartans se dispersèrent parmi les troupes, s'attribuant chacun le commandement d'un peloton d'infanterie tandis que les TCAO étaient laissés sous les ordres du lieutenant, afin de constituer sa garde rapprochée. Rei et Jack scrutèrent longtemps le terrain, cherchant la moindre trace de chaleur corporelle. Mais les minutes s'écoulèrent, et rien ne se présenta. Je n'aime pas ça, se dit Jack. Les covenants ne sont pas du genre à renoncer, et je doute que des élites de se genre se baladent en nombre si réduit. D'autant qu?on a pas encore vu leur chef... ni le groupe de combat Alpha dont parlait ce commandant élite. Peut-être vaudrait-il mieux avancer et risquer de se faire prendre en embuscade par le reste de l'ennemi plutôt que d'attendre et augmenter les chances de nous faire doubler.
Mais alors qu'il réfléchissait à cela, huit grandes silhouettes apparurent à douze heures. Chacune tenait à la main un fusil plasma et une épée plasma dont l'énorme chaleur força Jack à augmenter le filtre de sa visière. Ils couraient droit vers eux. Ils veulent nous foncer dessus ? Remarque, avec leurs camouflages, ils auraient toutes leurs chances... si on étaient pas là.  
     - Tout le monde ! Ennemis repérés à douze heures ! Feu à volonté !
Bien sûr, dans l'obscurité de la nuit, repérer les faibles variations visuelles des camouflages optiques des élites était une chose impossible, et il y avait vraiment une chance infime pour que les tirs touchent quelque chose. Les MA5B équipés habituellement sur les soldats du CSNU n'étaient d'ailleurs pas réputés pour leur précision, et à cette distance, même des cibles bien visibles auraient put survivre à ce déluge de feu grandement dispersé. Jack essaya d'abattre l'un des élites avec son sniper, mais tomba à court de munition avant de pouvoir l'achever. Heureusement, Rei termina le travail en lui logeant une balle au fond de la mâchoire.
Il restait encore sept élites, et seulement trois centaines de mètres avant qu'ils n'atteignent les lignes humaines. Les spartans firent de leur mieux pour affaiblir leurs boucliers avec leurs propres MA5B, mais ne purent en tuer qu'un seul alors que la distance s'était réduite à deux cent mètres. Un autre élite tomba sous le déluge de plomb qui s'intensifiait à chaque seconde, mais le corps à corps était inévitable.
      -   Que tout le monde recule ! ordonna Jack d'une voix puissante. Préparez les grenades ! Lancez-les sur mon ordre !
Jack et Rei se placèrent en première ligne, leurs fusils à pompe chargés. Si les cinq élites qui restaient arrivaient sur eux, ils n'auraient aucune chance. Leur dernière carte allait devoir faire des miracles. Jack estima la portée de lancée moyenne des marines depuis leur position, le temps que mettrait leurs grenades à exploser ainsi que la vitesse d'approche de l'ennemi. Il leva une main en l'air et attendit que tous ces facteurs atteigne l'équation idéale, tandis que les élites continuaient à courir vers eux tels un troupeau de rhinocéros prêts à tout renverser sur leur passage. Pas encore... pas encore... presque... MAINTENANT !
 Mais la main de Rei retint celle de Jack alors qu'il allait donné le signal. Elle serra fermement la poignée de son coéquipier qui la regarda avec un air stupéfait, pour voir qu'elle avait abaissé sa visière. Ses yeux témoignaient d?une confiance absolue, alors qu'elle abaissa elle-même sa main une seconde plus tard.
Quarante grenades à fragmentation volèrent en direction de l'ennemi de façon très dispersées. Avec une rapidité fulgurante, Rei remonta sa visière et activa sa vision nocturne en épaulant son fusil de snipe. Neuf dixièmes de secondes plus tard, une balle fit exploser l'une des grenades en plein vole, alors que la plupart des explosif se trouvaient à peine à un mètre du sol. Une réaction en chaîne déclencha plusieurs autres grenades, ravageant les deux élites les plus proches qui furent transformés en charpie, tandis que quelques secondes plus tard, un troisième tomba sous les éclats des autres grandes qui n'avaient pas explosé. Jack était émerveillé. Magnifique ! Elle a fait un calcul aussi précis en si peu de temps, avec deux résultats décalés dans le temps et l'avantage de faire plus de dégâts lorsque la grenade est à cette distance du sol... et ce tir...  
Mais Jack n'eut pas le temps de s'ébahir d'avantage sur l'action de sa partenaire, car les deux élites survivants n'étaient plus qu'à une vingtaine de mètres, et déchargeaient leurs armes à plasma sans aucune retenue sur les marines qu'ils voyaient. Plusieurs soldats furent touché par les projectiles brûlants qui firent fondre l'armure et la chaire de certains, qui s'effondrèrent dans des cris d'agonie terribles. Mais les spartans restèrent concentrer sur leurs adversaires qui approchaient tandis que les troupes derrière eux recommençaient à tirer en aveugle.
Jack et Rei se regardèrent tous les deux. Ils ne pouvaient pas voir le visage de l'autre derrière leurs visières, mais ils savaient exactement ce qu'ils ressentaient tous les deux. Si cela avait été des élites normaux, je n'aurais pas hésiter une seule seconde, pensa Jack. Mais ceux-là sont des ultras, les meilleurs guerriers covenants qui existent. Sans compter ces épées plasma... je hais ces armes lorsque je ne les manient pas moi-même...
Mais le devoir passait avant leurs vie. C'est pourquoi lorsque les élites firent brusquement surchauffer leurs armes, les spartans surgirent tous deux de leur couvert pour se précipiter à leur rencontre, arme au poing. Jack tira une cartouche avant d'esquiver au dernier moment la terrible lame énergétique d'un élite, tandis que Rei faisait de même. Chacun essaya de saisir les bras de son adversaire afin de l'immobiliser, mais les ultras étaient de redoutables combattants à l'habilité incontestable, et ils évitèrent plusieurs fois les tentatives des spartans.
Finalement, Rei réussi à faucher les jambes de son adversaire d'un croche-patte durant l'une de ses esquive, et l'élite tomba au sol dans un râle à moitié étouffé. Aussitôt, la spartane écrasa sa cage thoracique de ses deux poing, lui faisant cracher une gerbe de sang bleu alors que ses poumons étaient perforés. L'élite fut incapable de se relever, et tenta désespérément de frapper son ennemi avec son épée. Mais Rei s'était déjà éloigné, laissant le covenant agoniser là afin d'aller aider Jack.
Ce dernier était d'ailleurs en assez mauvaise posture. L'élite qu'il affrontait semblait beaucoup plus coriace que l'autre, et ses attaques particulièrement adroites lui avaient déjà permis de trancher le fusil à pompe de Jack. Le spartans tentait tant bien que mal de trouver une faille dans la garde de son adversaire, mais aucune opportunité ne s'offrait à lui. S'il avait eut des réflexes d'humains normaux, il aurait déjà été découpé en morceaux depuis longtemps.
Ce n'est que lorsque Rei intervint en déchargeant son propre fusil à pompe sur l'élite que Jack eut la place pour envoyer son pied briser le genoux droit de l'extraterrestre. Les os furent brisés sous la force brute du spartan tandis que l'élite laissait s'échapper un puissant cri de douleur qui terrorisa les marines restés en retrait. Il tomba à terre, mais continua de fendre l'air avec sa lame, empêchant quiconque de l'approcher. Jack et Rei se contentèrent donc de l'abattre sous une grêle de balles qui le traversèrent de part en part. Malgré les profondes blessures qu'il recevait, l'élite continuait de se débattre furieusement, et ce ne fut que lorsqu'il eut plus de sang sur son armure que dans ses veines qu'il finit par rendre l'âme. C'était un coriace, celui-là. Peut-être même était-ce le chef de ce groupe...
        -   OK ! fit Rei. La zone est dégagé ! On bouge !
Alors que les marines se remettaient en route, Jack s'approcha de l'un deux et tendit un main en lui faisant signe de donner son fusil à pompe. Le soldat se sentit soudain tout petit devant l'impressionnant guerrier en armure, serrant son fusil fermement comme s'il sentait qu'il allait devoir s'en servir. Voyant cette étrange scène, le lieutenant Bravery vint aussitôt vers lui :
         -   Allez, mon gars, file-lui ton arme sans discuter !
         -   Mais... lieutenant... avec quoi je me bat après ?!
         -   Tu te serviras de ton M6D, et c'est tout ! Ton arme fera mille fois plus de dégâts entre ces mains qu'entre les tiennes, alors donne-la lui !
         -   Mais... pourquoi ?
Le lieutenant regarda un long instant le soldat, avant de se tourner vers Jack. Il était étonné qu'un marine ne trouve pas la réponse évidente à cette simple question, et ce fut avec un ton baigné de respect qu'il répondit :
         -   Parce que c'est un spartan.
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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 13:25

 

 

CHAPITRE VINGT-CINQ
 
2256 heures, 13 octobre 2542 (calendrier militaire) / quartier général du secteur de Zankym , colonie humaine Alkador, système Telarius.
Dès le début de la guerre contre les covenants, il avait été clairement établi par les services de renseignement de l’ONI que les intentions de ces extraterrestres belliqueux étaient d’un ordre religieux. Plusieurs indices dans leurs communications laissaient penser qu’ils agissaient sous les ordres d’une caste dirigeante spéciale, mais cela n’avait jamais été prouvé jusqu’à ce jour. 
Jack considéra longuement l’opportunité que représentait la capture de l’un de ces « prophètes » ennemis. Cela pourrait nous permettre d’obtenir un moyen de pression sur l’ennemi afin de le forcer à nous laisser évacuer la planète. Et cela offrirait aussi une incroyable source de renseignement pour le SRN sur l’organisation covenante et ses croyances. Mais si nous voulons le capturer, nous devons agir vite, avant que les renforts de l’ennemi ne l’atteigne.
        - Savez-vous de quel groupe de combat ce covenant faisait allusion ? demanda-t-il au spécialiste des communications.
        -   Négatif, monsieur. Nous n’avons repéré aucune force ennemie dans ce secteur.
        - Alors soit ils sont plus loin que ça et c’est très bien, soit ce sont des unités commandos que nous n’avons pas repérées et c’est très mauvais.
        -   Nous devrions hâter notre départ, proposa Rei derrière lui.
        - C’est ce à quoi je pensais.
Les spartans se dirigèrent alors vers le bâtiment de commandement, où plusieurs officiers organisaient l’envoie des troupes et la logistique de l’opération. Tous se mirent immédiatement au garde à vous, quel que soit leur grade, en voyant entrer les deux soldats en armure. Jack ne perdit pas de temps et leur exposa la nouvelle situation :
     - Messieurs, le plan de bataille va devoir être légèrement modifié car un élément nouveau est apparut à l’instant : il semblerait que nous ayons abattu une navette transportant un haut représentant de la religion covenante, un prophète, et qu’il serait toujours en vie. Nous allons donc mettre sur pied un groupe de combat qui aura pour mission de la capturer et de le ramener ici avant l’ennemi.
      -  De quoi avez-vous besoin, spartan 115 ? demanda immédiatement un lieutenant près de lui.
      -    Il me faut au moins une quarantaine de marines, et cela le plus vite possible.
      -   Dans ce cas, laissez-moi venir avec mes hommes. J’ai deux pelotons d’infanterie sous mes ordres, et je peux vous réquisitionner une escouade de TCAO dans la minute.
      -    Parfait. Quel est votre nom ?
      -    Lieutenant Eliot Bravery, monsieur.
      -    Alors préparez vos troupes, Eliot. On se retrouve à la sortie de la base.
 
 

 
Les Premières Lames étaient retranchées à l’intérieur de leur navette. Trois des sangheilis d’élite de l’escouade montaient la garde à l’extérieur, tandis que les autres attendaient patiemment que les communications avec la flotte soit rétablie. Mais les minutes s’écoulaient, et l’étrange brouillage qui avait envahi les fréquences de l’Alliance ne faiblissait pas. Irul commençait à se demander si la flotte ne les avait pas tout simplement abandonné. Peut-être sont-ils partis ? Ou alors ils vont délibérément refuser de nous envoyer de l’aide…
C’est alors que l’un des sangheilis d’Arko pénétra dans la navette :
       - Capitaine ! Les humains font mouvement !
       - Combien sont-ils ?
       - Une cinquantaine environ, dont quinze membres de leurs troupes de choc.
 Irul et Arko se dévisagèrent comme pour voir qui avait l’air le plus inquiet, mais s’aperçurent qu’aucun d’eux ne montrait la moindre faiblesse d’esprit. Les Premières Lames avaient déjà relevé des défis bien plus dangereux, et celui-là n’allait pas être une exception.
       - Rassemble tout le monde pour la bataille ! Nous allons les prendre en embuscade avant qu’ils n’arrivent ici.
   Mais alors qu’Irul se relevait pour sortir de la navette, Arko l’arrêta d’un signe de la main :
        - Non, Irul. Tu restes ici avec Elda.
        - Mais capitaine, je veux me battre moi aussi.
        - Je le sais. Mais les Première Lames sont très bien capables de remplir cette mission tous seuls. Nous avons besoin de quelqu’un pour surveiller les fréquences radio, et je ne peux pas me priver d’un seul soldat d’élite. Tu resteras donc avec Elda pour demander du secours, des que les liaisons seront rétablies.
Irul n’aimait pas ça. Non parce qu’il était frustré d’être laissé derrière, mais parce qu’il avait un très mauvais pressentiment. L’intuition était quelque chose que les sangheilis avaient l’habitude de ne pas écouter, ne faisant confiance qu’à la rationalité et au raisonnement stratégique. Mais quelque chose au fond d’Irul semblait essayer de le prévenir, l’avertir d’un évènement grave. Ce sentiment permanent d’un danger tout aussi inconnu qu’immense lui conseillait d’enfreindre les ordres et de suivre le capitaine.
Mais Irul en oubliait sa place. Il n’était qu’un simple soldat, une recrue avec à peine trente jours d’expérience du terrain, alors qu’Arko était le chef de la garde d’élite du commandant suprême. Il y avait trop de différence entre eux. C’est donc avec regret qu’il obéit aux ordres, et regarda les Premières Lames partir à la rencontre des humains.
 
 
 
Rei rattrapa d’un geste rapide et précis la pierre qu’elle était sur le point de faire dévaler la crête rocheuse où elle se tenait. Provoquer un éboulis n’était pas une bonne chose si elle voulait conserver sa furtivité ainsi que cette de Jack. Posant la pierre délicatement derrière elle, la spartan continua de surveiller la pente de la montagne où progressaient les hommes du lieutenant Bravery. Leur poste d’observation surplombait largement cette partie de la montagne, offrant une vue sur presque tout le terrain environnant ainsi que le plateau où s’était crashé la navette ennemie. Et c’est de là qu’ils s’assurait qu’aucune mauvaise surprise n’arrive.
 Les spartans avaient préféré servir d’unité de reconnaissance et de soutient longue portée plutôt que de devoir disperser les marines et les rendre plus vulnérables à une embuscade. D’autant que les TCAO ne semblaient pas trop apprécier leur présence. Les vieilles blessures sont toujours ouvertes, pensa tristement Rei.
    - Mouvement détecté, annonça Jack. Trois contacts à dix heures. Distance : vingt mètres.
    - L’ennemi essaye de prendre les marines par le flanc.
Rei et Jack se mirent à couvert pour éviter d’être détecté par l’ennemi en approche. Il ne leur fallut pas attendre longtemps pour voir les impressionnants élites dont les armures blanches éclatantes scintillaient sous la lumière des astres nocturnes. Ils se déplaçaient en silence, dans un calme terrifiant pour des guerrier de leur espèce, se dirigeant droit vers le détachement humain qui arrivait en contrebas.
    - Peut-être y a-t-il d’autres covenants sur l’autre flanc, fit Jack.
    - S’il s’agit de la garde rapprochée du prophète, il ne faut pas s’attendre à des enfants de cœur. Ces gars-là sont certainement capables de ravager notre force d’assaut sans problème.
     - Ouais ! Mais il ont oublié un petit détail.
     - Deux petits détails, corrigea Rei.
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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 02:48

Ca y est ! Je suis de retour pour vous pondre de nouveaux chapitres en tous genres et dépasser les frontières de l'imagination. Durant ma petite période d'absence, j'ai eut le temps de travailler un peu sur l'histoire générale d'Irul, afin de considérer ce que j'avais réussi à faire à partir de ce qu'il était au départ (un simple personnage secondaire de Halo 2, pour faire simple). Cela m'a permit de voir quelles modifications je vais devoir apporter à la trilogie du Guerrier de la Foi, ainsi que ce que je pourrais mettre en plus dans l'Ere de la Révolte.

 

Et puis, je me suis rendu compte d'une chose : dans toutes mes fanfictions, que ce soient de Halo ou de Naruto, je n'ai pas réussi à mettre en place quelque chose que je trouve aujourd'hui fondamentale. Quelque chose qui permet de mettre énormément de piquant dans les histoires et faire monter la tention de certains chapitres. Je vous laisserai découvrir vous-même ce qu'est cette chose dans les prochains chapitres qui arriverons désormais trés vite. Sachez juste qu'il m'a fallut modifier une bonne partie du script de Troubles dans l'Alliance pour incorporer ceci...

 

Et cette chose m'a d'ailleurs permis de réaliser une autre de mes grandes envies, et me permettra de ne pas vouloir changer de pseudo pour Irul Sulamee (quoi que...). Et ceci, vous allez trés vite le découvrir dans le chapitre 24 de Troubles dans l'Alliance !

 

Bonne lecture à tous !

 

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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 02:38
CHAPITRE VINGT-QUATRE
 
2247 unités de temps du 67ème jour de la quatrième ère de la Reconquête, Marche du Silence/ zone montagneuse de la planète Alkador, système Telarius.
Arko, Elda et Irul observaient la vallées verdoyante en contrebas du plateau montagneux où s’était crashée leur navette, avec des regards plutôt inquiets. En effet, cette région de la planète était une véritable concentration de centres militaires importants, principalement des centres d’entraînement pour l’infanterie ennemie. Afin de facilité la mission des Premières Lames, cette zone aurait dû subir plusieurs attaques majeures pour détourner l’attention de la plupart des humains… mais aucune force covenante d’aucune sorte n’était en vue.
Toutes les bases ennemies aux alentours étaient entièrement intactes. A travers le grossissement de leurs macro-jumelles, les sangheilis pouvaient nettement voir l’intense activité qui régnait dans chacun des complexes militaires ennemis, certainement due à la dernière mission des Premières Lames. Ce que les services de renseignement de l’Alliance pensaient être le quartier général des humains dans ce secteur se trouvait d’ailleurs juste au pied de la montagne où ils se tenaient.
       -   La situation est très mauvaise, annonça Arko tout en sachant que son expression était bien faible. Ils sont certainement en train de préparer une contre-offensive.
       -    Ils vont se diriger droit vers le complexe souterrain, fit Irul. Et nous sommes en plein sur leur route…
       -     Si nous abandonnons la navette, nous n’aurons plus aucun moyen de contacter la flotte. Seul le transmetteur du cockpit est assez puissant pour atteindre les vaisseaux en orbite.
       -     Peut-être pourrions-nous espionner leurs transmissions radios pour connaître leurs plans ? proposa Irul.
       -    Bonne idée ! Zupa ! Scanne toutes les fréquences et trouve-moi celle qu’utilise les humains !
Il ne fallut pas longtemps au sangheili d’élite pour capter des transmissions ennemies. Bien que le signal soit partiellement brouillé par quelques parasites, la qualité était suffisante pour comprendre les paroles humaines. Une voix forte distribuait des ordres presque comme autant de beuglements :
       «  Ici le colonel Guerdick ! Que le troisième et le quatrième bataillon d’infanterie se tiennent prêts à partir ! Nous allons montrer à ces salopards de covenants ce dont les marines sont capables ! Départ dans quinze minutes ! »
Alors qu’Irul écoutait cette voix avec attention, une idée émergea brusquement jusqu’à lui. Il scruta l’intérieur du quartier général ennemi à la jumelle durant plusieurs dizaines de secondes avant de trouver ce qu’il cherchait.
        - Elda ! J’ai besoin que tu descendes quelqu’un !
        - Quoi ? fit la sangheile avec une surprise non contenue.
        - L’officier humain en uniforme, au centre du camp.
        - Mais il y a au moins cinq kilomètres de distance !
        - Je sais que tu peux le faire.
Peut-être que si quelqu’un d’autre lui avait dit ces mots, Elda n’y aurait pas crut. Seulement, il n’y avait rien dans tout l’univers qui aurait put donner plus de force, plus de courage, ni plus de détermination que le regard d’Irul posé sur elle. Il y avait quelque chose de magique en lui, qui lui faisait envie et peur à la fois. Un pouvoir qui la dépassait complètement, imbibé dans les étranges yeux verts du jeune soldat. Si une bombe à fragmentation serait tombé juste à côté d’elle à ce moment, elle n’en aurait certainement pas ressentit la moindre peur.
         -   D’accord, dit-elle. Je vais le faire.
Lentement, Elda épaula son fusil de précision et s’allongea par terre, avant de connecter l’optique de son arme au minuscule écran qui sortit de son armure pour se placer juste devant sa rétine droite. Même avec un grossissement maximum, sa cible ne devait pas faire plus de trois millimètres de haut, et il lui fallait pourtant réussir à atteindre la tête. Car il était certain que si elle ratait son tir ou ne le tuait pas sur le coup, les autres humains aux alentours allaient immédiatement essayer de protéger cet officier.
Mais le doute avait totalement disparu de l’esprit d’Elda. Aucun tremblement n’était visible sur la moindre partie de son corps, et lorsqu’elle pressa la détente, la décharge de plasma fila droit vers sa cible pour lui perforer la boîte crânienne d’une oreille à l’autre. Le soldat humain chargé des communications qui se tenait à côté du colonel fut complètement recouvert de morceaux de cervelle ensanglantées, tandis que dans toute la base une panique indescriptible s’était emparé des troupes.
       -    Excellent, Elda ! la félicita Irul. Magnifique ! Je savais que tu y arriverai !
       - Cela va nous faire gagner un peu de répits le temps qu’ils essayent de se réorganiser, fit Arko. Maintenant retournons à la navette !
Mais soudain, la radio de Zupa se mit à grésiller alors qu’une nouvelle transmission humaine se faisait entendre, tandis que dans le ciel, d’étranges météores étaient apparus pour filer droit vers le quartier général humain.
       « A toutes les troupes du CSNU dans le secteur de Zankym ! A partir de cet instant, 2251 heures, temps militaire standard, la DAGSN (Direction des Affaires Guerrières Spéciales de la Navy) prend le contrôle de cette opération ! Tout le personnel militaire de cette zone répond désormais à nos voies hiérarchiques ! Continuez votre mobilisation ! Nous partons dans douze minutes ! »
 
 
 
Le quartier général était en effervescence. Partout, la nouvelle de la mort du colonel Guerdick s’était répandu à une vitesse affolante, principalement due au fait qu’il avait été impossible de ne pas voir l’éblouissant trait de plasma jaillir des montagnes dans la nuit noire. Le cadavre de l’officier gisait à terre dans une mare de son propre sang, et toute la coure intérieure de la base avait été désertée, de peur que quelqu’un d’autre se fasse descendre par ce tireur exceptionnel. Une panique indescriptible s’était emparé des troupes… jusqu’à l’arrivée des renforts.
 Sur une planète assiégée de toute part, ces renforts étaient inattendus, quasi inespérés. Ils étaient tombés du ciel par des capsules de largage comme autant de messages de mort pour leurs ennemis, et un espoir incomparable pour tout humain qui posait les yeux sur eux. Leur seule vision donnait la certitude de remporter la bataille.
Ils étaient deux. Enormes, grands, impressionnants, et parfaits. Vêtus d’armures qui leur donnait l’aspect de véritables dieux de la guerre, ils avançaient fièrement au milieu des troupes, les dévisageant derrière les visières polarisées de leurs casques. Partout où ils allaient, ils apportaient le courage et la détermination dans les cœurs humains, de la même façon qu’ils savaient perforer ceux de leurs ennemis d’une peur sans limite avant d’y joindre leur quota de plomb. Ils étaient des spartans, et rien ne semblait pouvoir leur résister.
Tous les soldats du CSNU s’écartèrent alors que ces formidables guerriers se dirigeaient vers l’armurerie. Dès qu’ils y pénétrèrent, les personnes qui s’y trouvaient sortirent immédiatement dans un sentiment d’admiration mêlé d’une profonde crainte. Profitant qu’ils étaient seuls, l’un des deux spartans retira son casque pour respirer autre chose que de l’air filtré, laissant apparaître le visage d’une jeune femme aux cheveux bleus, aux yeux rouges et au visage d’ange.
Rei-114 était une particularité chez les spartans. Elle avait été recrutée sur une planète éclairée par un soleil bleu, nommé Icarus. Cet astre énorme dégageait tellement d’énergie que seule la neuvième planète de son système était habitable, et les autres calcinées sous la puissance de l’étoile géante. Ce monde avait été parmi les premiers découvert par le CSNU durant l’époque de la Grande Migration, et les explorateurs n’avaient pas été très regardants sur les critères d’acceptation à la colonisation. Des milliers d’humains furent alors envoyés à la surface de cette planète pour y vivre sous l’étrange lumière de leur nouveau soleil. Les effets ne fut connue qu’à la dixième génération de colons, dont les rétines s’étaient adaptées à l’omniprésence d’ondes bleues, et avaient pris une coloration rouge vive. De plus, les cheveux des Icariens devinrent systématiquement bleus afin de renvoyer un maximum des ondes lumineuses et éviter l’insolation. Rei faisait donc partie de ces « mutants », mais à part ces deux traits morphologiques très « exotiques », elle était une humaine comme les autres. Son entraînement de spartan l’avait conduit à devenir un soldat d’élite totalement polyvalent, capable de remplir n’importe quel type de mission… tant que son coéquipier de toujours était avec elle.
Alors qu’elle observait les diverses armes que contenait l’armurerie, elle lui dit doucement :
-   Tu devrais enlever ton casque toi aussi, Jack.
            -   Merci du conseil, fit l’autre spartan en imitant sa partenaire.
Jack-115 n’était pas aussi spécial que Rei, d’un point de vue visuel. Avec ses cheveux bruns mi-court et ses yeux bleus, il passerait presque inaperçu. Bien que son visage avait comme tous les spartans une expression habituelle très froide, c’était sans compter sur le teint pâle de sa peau qui le rendait tout aussi angélique que Rei. Comme elle, il n’excellait nul part et préférait largement se sentir très compétent dans toutes les disciplines militaires existantes. Sa passion était la documentation. Il passait souvent des nuits entières avec Rei à lire les livrets techniques des derniers équipements ou véhicules du CSNU, de façon à pouvoir user au mieux du matériel à disposition. Sa principale caractéristique était d’être particulièrement déterminé : lorsqu’il commençait quelque chose, peu importe les épreuves qu’il restait à traverser, il le finissait toujours.
Rei et Jack ne se séparaient jamais, et avaient toujours effectué toutes leurs missions ensembles depuis le début de leur entraînement sur Reach, alors qu’ils n’avaient encore que six ans. Les spartans avaient coutume de dire que chacun d’eux était une partie d’un même corps ou d’une même âme, car ils agissaient toujours de manière coordonnée et synchronisé. Mais rien ne se rapprochait du travail d’équipe de ces deux combattants. Ceux que leurs comparses spartans appelaient avec respect « les Deux Anges de la Mort » vivaient et combattaient dans une parfaite symbiose, agissant et pensant de la même manière sans même avoir à se parler. Certaines rumeurs de liens télépathiques courraient à leur sujet, mais ils étaient les seuls, avec le Dr Halsey, à connaître la véritable raison de ce leur proximité :
Lors de l’opération d’augmentation physique des spartans, parmi les substances qu’on leur avait injectées se trouvait un implant thyroïdien catalytique destiné à augmenter la fabrication d’hormones de croissances pour renforcer leur corps. Cet implant avait cependant un effet secondaire, bien que jugé largement acceptable pour un programme militaire : il supprimait toute pulsion sexuelle. Mais apparemment, cet effet ne s’était pas manifesté chez Rei ni chez Jack. De ce fait, l’intense amitié qui liait les deux spartans n’avait pas été rompue, et s’était même renforcer, jusqu’à devenir probablement bien plus qu’une simple amitié…
     -   Si on doit aller déloger ces enfoirés du complexe souterrain, fit Jack, mieux vaut privilégier les armes de proximités. Plan de bataille…
     -   … epsilon IV avec équipement de type P, acheva Rei à sa place en armant le chien de son fusil à pompe. C’est déjà fait.
     -   Parfait. Maintenant, allons les cueillir !
Remettant méthodiquement leurs casques, ils sortirent tous deux dans la coure intérieure de la base. Tout en faisant bien attention de ne pas se mettre dans la ligne de tir de l’ennemi, il avancèrent jusqu’au poste de communication et là, Jack demanda un rapport sur l’état de préparation des troupes :
      -   Tout le monde est prêt, monsieur ! fit le seconde classe derrière ses instruments. Et j’ai quelque chose qui peut vous intéresser.
      -    Qu’est-ce que c’est ?
      - Notre satellite espion a intercepté une communication covenante provenant apparemment de leur vaisseau amiral. Bizarrement, ils le transmettaient sur une fréquence qu’ils n’ont encore jamais utilisée jusque là. Voici un enregistrement :
Le soldat appuya sur une série de touches, puis la voix grave caractéristique d’un élite surgit des hauts-parleurs, s’exprimant bizarrement dans la langue humaine :
        - Ici le commandant Urtanee ! J’appelle le groupe de combat Alpha ! La navette de Sa Sainteté le Prophète de la Pénitence a été abattue par les humains et s’est écrasée ! Mais notre Guide est toujours en vie, et plusieurs de ses gardiens sont encore là pour le défendre. Toutes nos forces sont actuellement mobilisées sur l’autre face de la planète, ce qui fait que tout renfort est impossible pour l’instant depuis notre position. Vous êtes le seul groupe disponible dans ce secteur pour leur porter secours. Rendez-vous au plus vite à ces coordonnées et défendez la zone le temps que nous puissions intervenir ! Commandant Urtanee, terminé !
         -   Avez-vous analysé les coordonnées envoyées avec ce message.
         - Oui monsieur. Elles coïncides parfaitement avec celles d’un l’appareil ennemi que nous avons descendu non loin d’ici.
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