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Qui suis-je ?

Hughel 2
 

Nom : Comeau-Montasse

 

Prénom : Thibault

 

Âge: 30 ans

 

Job: préparateur documentaire à la centrale nucléaire du Tricastin (prestataire pour EDF)

 

Localisation: Saint-Paul Trois Châteaux, Drôme, Rhône-Alpes, France, Planète Terre, réalité n°246820 de la simulation créatrice

 

Passions: musique, jeux vidéos, jeux de rôle, lecture et, bien sûr, écriture

 

M'ECRIRE

 

LIEN VERS MON NOUVEAU BLOG

Citation du jour

  « On ne fait rien d’extraordinaire sans hommes extraordinaires,

  et les hommes ne sont extraordinaires que s’ils sont déterminés à l’être. »

 (Charles de Gaulle)

Ma Muse personnelle

 

rei.jpg

23 juin 2007 6 23 /06 /juin /2007 22:14
CHAPITRE VINGT-SIX
 
2315 heures, 13 octobre 2542 (calendrier militaire) / quartier général du secteur de Zankym , colonie humaine Alkador, système Telarius.
Rei et Jack glissèrent comme des ombres parmi les rochers, et se placèrent dans le dos des élites qui s'étaient arrêté à huit cent mètre sur le flanc gauche du convoi du lieutenant Bravery. Les spartans activèrent leurs visions thermiques alors qu'ils voyaient leurs cible disparaître peu à peu grâce à leurs camouflages optiques. Tout en maintenant un silence radio total, ils avancèrent le plus furtivement possible de leurs ennemis, puis dégoupillèrent chacun une grenade qu'ils jetèrent en même temps.
Les élites eurent à peine le temps t'entendre les explosif tomber à leurs pieds, car ils explosèrent aussitôt pour les cribler de shrapnels. Mais alors que les solides boucliers de ces combattants tenaient bon contre la déflagration, deux d'entre eux eurent la gorge tranché par les couteaux de combat des spartans. Le dernier élite put se retourner à temps pour recevoir de plein fouet deux tirs de fusils à pompe qui désactivèrent son bouclier, juste avant que deux lames d'acier ne se plantent dans son thorax.
Le fier guerrier extraterrestre hurla sa douleur, mais n'eut pas la force de faire un pas et s'effondra sur le sol. Rei l'acheva d'une décharge bout portant dans la tête, qu'elle fit littéralement éclater. Sans plus se préoccuper de ces trois premières victimes, les spartans partir à la rencontre des troupes de Bravery, que Jack contacta par radio :
     - Lieutenant, mettez vos troupes en formation défensive ! Des troupes covenants vont vous prendre en embuscade !
Alors que les marines prenaient position au milieu des rochers, quatre formes rougeoyantes apparurent sur les visions thermiques des spartans. Elles approchaient du flanc droit des troupes humains. Rei et Jack ne perdirent pas un instant et s'immobilisèrent pour épauler leurs fusils de snipe. Ils attendirent quelques secondes que l'ennemi soit suffisamment éloigné de tout couvert avant d'ouvrir le feu, concentrant leurs tirs sur la même cible jusqu'à ce qu'elle tombe avant de passer à une autre. Il fallut bien cinq balles pour abattre chaque élite, et lorsque le dernier s'écroula le cou transpercé, les spartans étaient presque à court de munition. 
      - On continue ! fit Jack.
      - Je te suis !
Il ne leur fallut pas longtemps pour rejoindre le périmètre défensif des marines. Aussitôt qu'ils furent dans la place, le lieutenant Bravery s'avança vers eux pour demander ce qui se passait.
      - Des élites ultras étaient postés en embuscade, expliqua Jack. Nous en avons abattu sept, mais il peut y en avoir d'autres. Vos hommes disposent-ils de lunettes de vision thermiques ?
      - Négatif, monsieur. Nous n'avons pas les moyens d'équiper ainsi chaque soldat du CSNU.
      -   Alors nous allons devoir guider vos tirs. Rei ! Surveille l'angles entre cinq et onze heures, avec douze heures représentant la direction de la navette covenante. Je m'occuperait de couvrir le reste.
      -   Bien compris.
Les spartans se dispersèrent parmi les troupes, s'attribuant chacun le commandement d'un peloton d'infanterie tandis que les TCAO étaient laissés sous les ordres du lieutenant, afin de constituer sa garde rapprochée. Rei et Jack scrutèrent longtemps le terrain, cherchant la moindre trace de chaleur corporelle. Mais les minutes s'écoulèrent, et rien ne se présenta. Je n'aime pas ça, se dit Jack. Les covenants ne sont pas du genre à renoncer, et je doute que des élites de se genre se baladent en nombre si réduit. D'autant qu?on a pas encore vu leur chef... ni le groupe de combat Alpha dont parlait ce commandant élite. Peut-être vaudrait-il mieux avancer et risquer de se faire prendre en embuscade par le reste de l'ennemi plutôt que d'attendre et augmenter les chances de nous faire doubler.
Mais alors qu'il réfléchissait à cela, huit grandes silhouettes apparurent à douze heures. Chacune tenait à la main un fusil plasma et une épée plasma dont l'énorme chaleur força Jack à augmenter le filtre de sa visière. Ils couraient droit vers eux. Ils veulent nous foncer dessus ? Remarque, avec leurs camouflages, ils auraient toutes leurs chances... si on étaient pas là.  
     - Tout le monde ! Ennemis repérés à douze heures ! Feu à volonté !
Bien sûr, dans l'obscurité de la nuit, repérer les faibles variations visuelles des camouflages optiques des élites était une chose impossible, et il y avait vraiment une chance infime pour que les tirs touchent quelque chose. Les MA5B équipés habituellement sur les soldats du CSNU n'étaient d'ailleurs pas réputés pour leur précision, et à cette distance, même des cibles bien visibles auraient put survivre à ce déluge de feu grandement dispersé. Jack essaya d'abattre l'un des élites avec son sniper, mais tomba à court de munition avant de pouvoir l'achever. Heureusement, Rei termina le travail en lui logeant une balle au fond de la mâchoire.
Il restait encore sept élites, et seulement trois centaines de mètres avant qu'ils n'atteignent les lignes humaines. Les spartans firent de leur mieux pour affaiblir leurs boucliers avec leurs propres MA5B, mais ne purent en tuer qu'un seul alors que la distance s'était réduite à deux cent mètres. Un autre élite tomba sous le déluge de plomb qui s'intensifiait à chaque seconde, mais le corps à corps était inévitable.
      -   Que tout le monde recule ! ordonna Jack d'une voix puissante. Préparez les grenades ! Lancez-les sur mon ordre !
Jack et Rei se placèrent en première ligne, leurs fusils à pompe chargés. Si les cinq élites qui restaient arrivaient sur eux, ils n'auraient aucune chance. Leur dernière carte allait devoir faire des miracles. Jack estima la portée de lancée moyenne des marines depuis leur position, le temps que mettrait leurs grenades à exploser ainsi que la vitesse d'approche de l'ennemi. Il leva une main en l'air et attendit que tous ces facteurs atteigne l'équation idéale, tandis que les élites continuaient à courir vers eux tels un troupeau de rhinocéros prêts à tout renverser sur leur passage. Pas encore... pas encore... presque... MAINTENANT !
 Mais la main de Rei retint celle de Jack alors qu'il allait donné le signal. Elle serra fermement la poignée de son coéquipier qui la regarda avec un air stupéfait, pour voir qu'elle avait abaissé sa visière. Ses yeux témoignaient d?une confiance absolue, alors qu'elle abaissa elle-même sa main une seconde plus tard.
Quarante grenades à fragmentation volèrent en direction de l'ennemi de façon très dispersées. Avec une rapidité fulgurante, Rei remonta sa visière et activa sa vision nocturne en épaulant son fusil de snipe. Neuf dixièmes de secondes plus tard, une balle fit exploser l'une des grenades en plein vole, alors que la plupart des explosif se trouvaient à peine à un mètre du sol. Une réaction en chaîne déclencha plusieurs autres grenades, ravageant les deux élites les plus proches qui furent transformés en charpie, tandis que quelques secondes plus tard, un troisième tomba sous les éclats des autres grandes qui n'avaient pas explosé. Jack était émerveillé. Magnifique ! Elle a fait un calcul aussi précis en si peu de temps, avec deux résultats décalés dans le temps et l'avantage de faire plus de dégâts lorsque la grenade est à cette distance du sol... et ce tir...  
Mais Jack n'eut pas le temps de s'ébahir d'avantage sur l'action de sa partenaire, car les deux élites survivants n'étaient plus qu'à une vingtaine de mètres, et déchargeaient leurs armes à plasma sans aucune retenue sur les marines qu'ils voyaient. Plusieurs soldats furent touché par les projectiles brûlants qui firent fondre l'armure et la chaire de certains, qui s'effondrèrent dans des cris d'agonie terribles. Mais les spartans restèrent concentrer sur leurs adversaires qui approchaient tandis que les troupes derrière eux recommençaient à tirer en aveugle.
Jack et Rei se regardèrent tous les deux. Ils ne pouvaient pas voir le visage de l'autre derrière leurs visières, mais ils savaient exactement ce qu'ils ressentaient tous les deux. Si cela avait été des élites normaux, je n'aurais pas hésiter une seule seconde, pensa Jack. Mais ceux-là sont des ultras, les meilleurs guerriers covenants qui existent. Sans compter ces épées plasma... je hais ces armes lorsque je ne les manient pas moi-même...
Mais le devoir passait avant leurs vie. C'est pourquoi lorsque les élites firent brusquement surchauffer leurs armes, les spartans surgirent tous deux de leur couvert pour se précipiter à leur rencontre, arme au poing. Jack tira une cartouche avant d'esquiver au dernier moment la terrible lame énergétique d'un élite, tandis que Rei faisait de même. Chacun essaya de saisir les bras de son adversaire afin de l'immobiliser, mais les ultras étaient de redoutables combattants à l'habilité incontestable, et ils évitèrent plusieurs fois les tentatives des spartans.
Finalement, Rei réussi à faucher les jambes de son adversaire d'un croche-patte durant l'une de ses esquive, et l'élite tomba au sol dans un râle à moitié étouffé. Aussitôt, la spartane écrasa sa cage thoracique de ses deux poing, lui faisant cracher une gerbe de sang bleu alors que ses poumons étaient perforés. L'élite fut incapable de se relever, et tenta désespérément de frapper son ennemi avec son épée. Mais Rei s'était déjà éloigné, laissant le covenant agoniser là afin d'aller aider Jack.
Ce dernier était d'ailleurs en assez mauvaise posture. L'élite qu'il affrontait semblait beaucoup plus coriace que l'autre, et ses attaques particulièrement adroites lui avaient déjà permis de trancher le fusil à pompe de Jack. Le spartans tentait tant bien que mal de trouver une faille dans la garde de son adversaire, mais aucune opportunité ne s'offrait à lui. S'il avait eut des réflexes d'humains normaux, il aurait déjà été découpé en morceaux depuis longtemps.
Ce n'est que lorsque Rei intervint en déchargeant son propre fusil à pompe sur l'élite que Jack eut la place pour envoyer son pied briser le genoux droit de l'extraterrestre. Les os furent brisés sous la force brute du spartan tandis que l'élite laissait s'échapper un puissant cri de douleur qui terrorisa les marines restés en retrait. Il tomba à terre, mais continua de fendre l'air avec sa lame, empêchant quiconque de l'approcher. Jack et Rei se contentèrent donc de l'abattre sous une grêle de balles qui le traversèrent de part en part. Malgré les profondes blessures qu'il recevait, l'élite continuait de se débattre furieusement, et ce ne fut que lorsqu'il eut plus de sang sur son armure que dans ses veines qu'il finit par rendre l'âme. C'était un coriace, celui-là. Peut-être même était-ce le chef de ce groupe...
        -   OK ! fit Rei. La zone est dégagé ! On bouge !
Alors que les marines se remettaient en route, Jack s'approcha de l'un deux et tendit un main en lui faisant signe de donner son fusil à pompe. Le soldat se sentit soudain tout petit devant l'impressionnant guerrier en armure, serrant son fusil fermement comme s'il sentait qu'il allait devoir s'en servir. Voyant cette étrange scène, le lieutenant Bravery vint aussitôt vers lui :
         -   Allez, mon gars, file-lui ton arme sans discuter !
         -   Mais... lieutenant... avec quoi je me bat après ?!
         -   Tu te serviras de ton M6D, et c'est tout ! Ton arme fera mille fois plus de dégâts entre ces mains qu'entre les tiennes, alors donne-la lui !
         -   Mais... pourquoi ?
Le lieutenant regarda un long instant le soldat, avant de se tourner vers Jack. Il était étonné qu'un marine ne trouve pas la réponse évidente à cette simple question, et ce fut avec un ton baigné de respect qu'il répondit :
         -   Parce que c'est un spartan.
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commentaires

L
Pauvre Arko...Et bien, ça nous un 2 contre 2 maintenant !
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J
Tu as écris chapitre VINGT-CINQ dans le chapitre 26,mais au faite c'est un très bon chapitre.
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