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Qui suis-je ?

Hughel 2
 

Nom : Comeau-Montasse

 

Prénom : Thibault

 

Âge: 30 ans

 

Job: préparateur documentaire à la centrale nucléaire du Tricastin (prestataire pour EDF)

 

Localisation: Saint-Paul Trois Châteaux, Drôme, Rhône-Alpes, France, Planète Terre, réalité n°246820 de la simulation créatrice

 

Passions: musique, jeux vidéos, jeux de rôle, lecture et, bien sûr, écriture

 

M'ECRIRE

 

LIEN VERS MON NOUVEAU BLOG

Citation du jour

  « On ne fait rien d’extraordinaire sans hommes extraordinaires,

  et les hommes ne sont extraordinaires que s’ils sont déterminés à l’être. »

 (Charles de Gaulle)

Ma Muse personnelle

 

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20 août 2007 1 20 /08 /août /2007 23:00
CHAPITRE 1
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2012 heures, 15 septembre 2522 (Calendrier militaire) / localisation classée top secrète.
       Le caporal Franck Stern observait le sol avec attention, n’épargnant aucune parcelle de terre sous son regard vigilant. Mais malgré l’épaisse couche de neige qui était tombé il y avait maintenant deux jours, il n’arrivait pas à découvrir le moindre indice d’une présence ennemie. Son escouade avait été envoyée dans cette zone suite à des rapports faisant état d’une intrusion d’origine et de nature encore inconnue. Il avait donc été chargé avec ses hommes de vérifier, identifier, et si possible neutraliser cette menace. Les dix marines qui remuaient avec lui cette partie de la forêt ne semblaient pas avoir plus de résultats que leur caporal, et tiraient des mines agacées, croyant que le QG les avaient envoyé sur un objectif bidon pour leur faire les pieds. D’autant qu’un brouillard glacial commençait à se lever, remettant une couche de malchance sur une journée qui avait déjà été bien pénible.
      Franck regretta que le silence radio leur ait été imposé, et lui interdise ainsi de se plaindre à ses supérieurs pour lui avoir fait perdre son temps de cette manière. Il regarda sa montre, et se rendit compte avec rage que dans une dizaines de secondes, il serait en retard de quatorze minutes à son rendez-vous galant avec la médic de son escouade, restée au camp. Alors que le jour descendre lentement à l’horizon, il se demanda s’il serait rentré suffisamment tôt pour pouvoir se faire pardonner…
     Mais soudain, le caporal crut entendre un bruit devant lui. D’un signe de la main, il ordonna à ses hommes de s’immobiliser pour faire silence, puis il écouta attentivement. Mais aucun autre bruit suspect ne se fit entendre. Prudent, il envoya Marv et Anderson en éclaireur sur les flancs, et ceux-ci disparurent dans le brouillard. Franck attendit qu’ils réapparaissent, mais plusieurs minutes s’écoulèrent et personne ne revint.
Alors qu’il se demandait comment il devait réagir, Franck entendit le cri étouffé de Sam, derrière lui. Avant même d’avoir put se retourner, Sam avait disparut, ainsi que Jess, et la tension se mit à grimper parmi les membres de l’escouade. Qui que ce soit, se dit-il, cet ennemi nous a repéré. Inutile de rester silencieux plus longtemps :
      -  Tout le monde ! Regroupez-vous sur moi ! Formations dos à dos, et couvrez tous les angles !
     Les six soldats restant de son groupe formèrent un cercle et balayèrent le brouillard dans toutes les directions. Franck maudit furtivement les gars de la station météorologique qui s’étaient planté une fois de plus. S’il avait sût ce qui allait leur arriver, il aurait demander à ses hommes d’emporter leurs lunettes de vision thermique, ainsi des armes de proximité. Mais il n’était plus temps de se plaindre. Le temps était à la survie.
-         Si jamais vous voyez le moindre truc bouger, plombez-le ! Mais économisez vous balles. On ne sait pas combien ils sont exactement.
-         Et si jamais c’est Marv ou Anderson ? demanda l’un de ses soldats.
-         On ne prend aucun risque ! fit le caporal.
      C’est alors que Franck vit quelque chose bouger devant lui à une vitesse impressionnante. Ce n’était qu’une silhouette furtive, mais son instinct lui commandait d’ouvrir le feu, et ses hommes firent de même une fraction de seconde plus tard. Malheureusement, cela fit que personne ne surveillait plus les autres angles d’approche. Et l’instant d’après, Franck entendit trois autres de ses hommes s’effondrer. Le sous-officier se pencha sur eux un instant et vérifia leur pouls. Ils sont en vie. Pourquoi cet ennemi inconnu ne les a pas tué ? Qui peut bien agir de la sorte, avec autant de discrétion ?
     Mais Franck n’eut pas le temps de se poser d’autres questions. Le temps qu’il se relève, le reste de ses soldats encore debout avait été neutralisés, et se trouvaient désormais étendus dans la neige, inconscients. Au dessus de leurs corps se tenait un individu que Franck n’aurait jamais imaginé rencontrer dans ce genre de situation : une enfant.
      Le caporal lui donna douze ans au maximum. Ses cheveux d’un bleu clair flottaient dans le léger vent qui soufflait à travers les bois, et ses yeux rouges n’exprimaient absolument aucun sentiment, à part une tranquillité époustouflante pour une gamine de cet âge. Elle ne portait qu’un simple uniforme de base, sans aucune protection thermique supplémentaire comme en possédaient Franck et ses hommes. Il se demanda comment elle pouvait survivre par ce froid mordant, lorsqu’il se rendit compte qu’elle pouvait être l’ennemi. Ca peut paraître vraiment bizarre, mais elle est la seule personne visible dans les environs. Mieux vaut prendre des précautions.
         Mais alors qu’il levait son arme pour la pointer vers la fillette, il sentit une main se poser sur son épaule. Sans cesser de viser la petite, il tourna légèrement la tête… pour apercevoir un gamin aussi jeune qu’elle, qui se tenait derrière lui. Le regard aussi froid qu’elle, il avait la peau blanche comme la neige, contrastant avec ses cheveux aussi noirs qu’une nuit sans lune. Franck ne savait plus quoi faire. Il avait l’impression de se retrouver face à deux monstres qui n’avaient d’humain que l’apparence, dont les capacités hors du commun leur avaient permis de neutraliser l’ensemble de son escouade. Son MA5B tremblait dans ses mains, mais ce n’était pas à cause du froid.
-         Jack, fit la jeune fille. Fini ça rapidement, s’il te plaît.
-         D’accord, Rei.
       Sur ces mots, le garçon faucha les jambes de Franck d’un mouvement gracieux, et celui-ci tomba sur le sol avant de recevoir un violent coup de coude dans la mâchoire. La dernière chose que le caporal vit avant de s’évanouir fut les deux enfants qui s’éloignaient pour disparaître dans la brume, main dans la main.
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1349 heures, 3 février 2530 (Calendrier militaire) / système Beta Draco, Théâtre des opérations : Glorius III.
       Le ciel était assombri par les épais nuages créés par les incendies incessant qui ravageaient la ville, et les seuls lumières qui pouvaient encore éclairer cette terre ravagée était celle des feux et des explosions parsemant le paysage comme autant d’étoiles dans le ciel nocturne. Chaque parcelle de cette planète ne répondait plus qu’à un seul mot : désolation. Plus rien ne subsistait au milieu des combats désespérés que s’acharnaient à mener les troupes de défense planétaire contre un ennemi largement supérieur en nombre et en équipement. Plus rien d’autre que la défaite de l’Humanité face à cet ennemi qui avait décidé de l’anéantir jusqu’au dernier individu.
        Jusqu’à ce qu’ils arrivent…
 
        Deux capsule de largage furent lâché par un vaisseau du CSNU juste au-dessus de la ville, et le couple d’engin y tombèrent telles des météorites. La violence de leur impact ne donnèrent qu’un bref aperçu de celle qu’allaient perpétrer leurs occupants, se contentant de faire s’effondrer un bâtiment déjà à moitié en ruine pour ensuite y créer deux larges cratères de trois mètres de diamètre. Une fraction de seconde après s’être enfoncé dans les débris qui inondaient la zone, les charges de sécurité des capsules explosèrent pour propulser leurs portes d’accès au loin, laissant deux dieux de la guerre poser le pied sur le sol de Glorius III.
       Ils ne portaient aucune insigne, aucun numéro, aucun moyen de les identifier, car ils n’en avaient pas besoin. Ceux qui ne les connaissaient pas ne leur était d’aucune utilité, et ceux qui les connaissaient savaient qu’ils n’avaient besoin d’aucune aide. Tel deux anges de la mort, seuls eux deux avaient besoin de connaître leurs véritables identités, et leur image portait déjà suffisamment de significations pour leurs ennemis : défaite, déroute, et destruction. Ils étaient des spartans.
        Sans un mot, comme guidés par un fil invisible, ils se mirent en route vers la principale zone de combat : l’aéroport de la ville. Se déplaçant tels des ombres parmi tant d’autres, ils traversèrent les ruines qui les séparaient de leur objectif, pour se retrouver face à une immense armée de covenants. Des milliers de grognards marchaient en direction de l’aéroport, appuyé par d’innombrables véhicules blindés et autant de chasseurs banshees fendant les airs. Ces ennemis étaient en tout point aussi nombreux et mortels qu’une nuée de sauterelle. Mais cela ne semblait pas affecter les deux guerriers en armures. L’un d’eux abaissa la visière de son casque pour laisser respirer le visage d’un jeune adulte de dix-neuf ans au teint pâle et aux cheveux sombres, et porta son regard vers sa partenaire.
         Celle-ci retira également sa visière pour plonger ses yeux dans ceux de son coéquipiers, et ils s’échangèrent en un instant tous ces sentiments qu’ils ne partageaient avec personne d’autre, pas même avec leurs frères et sœurs spartans. La situation la plus catastrophique n’aurait put affecter la joie qu’ils éprouvaient à chaque fois qu’ils se regardaient l’un dans l’autre. Lorsqu’ils acceptèrent de détourner les yeux pour se concentrer sur l’armée ennemie, ils activèrent leurs radio pour contacter les humains résistant à l’intérieur de l’aéroport :
-   A toutes les forces du CSNU encore présentes dans ce secteur ! Ici les spartans Rei-114 et Jack-115 envoyés en renfort ! Tenez vos positions, on se charge de tout.
            -   …ici le colonel Abenhurg ! fit une voix dans la liaison COM. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais nous sommes complètement envahi !
            -    Ne vous inquiétez pas, lui répondit Rei. Ils n’ont aucune chance contre nous.
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commentaires

E
Rei Ayanami? Si c'est de cette Rei que tu parle alors tu as un rival! ^^ Franchement génial je vois bie nRei d'Evangelion devenir une spartan cela ce marie très bien ensemble! 
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J
Super, il me tarde de lire la suite, bonne chance. Je voudrais savoir où tu trouves tes images d'Halo, je voudrait prendre le site sur mon blog.
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