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Qui suis-je ?

Hughel 2
 

Nom : Comeau-Montasse

 

Prénom : Thibault

 

Âge: 30 ans

 

Job: préparateur documentaire à la centrale nucléaire du Tricastin (prestataire pour EDF)

 

Localisation: Saint-Paul Trois Châteaux, Drôme, Rhône-Alpes, France, Planète Terre, réalité n°246820 de la simulation créatrice

 

Passions: musique, jeux vidéos, jeux de rôle, lecture et, bien sûr, écriture

 

M'ECRIRE

 

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Citation du jour

  « On ne fait rien d’extraordinaire sans hommes extraordinaires,

  et les hommes ne sont extraordinaires que s’ils sont déterminés à l’être. »

 (Charles de Gaulle)

Ma Muse personnelle

 

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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 12:31

CHAPITRE CINQ : DEBUT D'ENQUÊTE



     Le soleil lointain d'Ouragos venait à peine de poindre à l'horizon, et l'air froid du matin faisait instantanément geler la rosée sur les quelques végétaux qui poussaient autour du bâtiment de contrôle énergétique de la capitale. C'était un édifice imposant, dont les immenses tours de métal sombre transperçaient les nuages, et qui s'étendait sur plus de trois kilomètres carré. Il était entretenu par d'innombrables serviteurs mécaniques, supervisés par quelques rares membres de l'Adeptus Mecanicus, qui avaient la lourde tâche de gérer tous les flux d'énergie alimentant la capitale. Et c'était donc là que l'enquête d'Asphar devait commencer.

      L'inquisiteur pénétra dans le bâtiment d'un pas militaire, accompagné de la suite qu'il s'était constitué au couvent principal de l'Ordre du Cœur Lumineux, et qui comptait en tout cinq membres.

      Le premier était un sergent vétéran de la garde impériale, nommé Urdor Idarus. D'une stature moyenne sous son uniforme gris claire, il portait sur lui une épée tronçonneuse et un pistolet bolter d'assez bonne facture. Asphar l'avait choisi autant pour ses compétences martiales que pour ses connaissances des stratégies militaires, qui étaient des atouts non négligeables pour un inquisiteur. Sous son crâne rasé, le visage du sergent Urdor était endurci par des dizaines d'années de combat, et son regard froid et calculateur témoignait de sa grande expérience du combat.

      Le second membre du groupe était une sœur hospitalière, du nom de Ilda Antares, dont les connaissances de la médecine n'était plus à prouver. Sa robe d'un blanc immaculé enveloppait une armure légère noire comme la nuit, dont les décorations argentée représentant le lys de l'Adepta Sororita brillaient même sous la faible lueur du soleil. N'étant pas une combattante, elle se tenait en arrière du groupe, attendant le moment où ses compétences seraient requises.

      Ensuite venait un membre du lexmécanicus, qui se nommait lui-même Xan-D6. Sous son apparence d'homme-machine, il s'agissait du plus compétent des membre de l'Adeptus Mecanicus que la chanoinesse Thérésa avait sous ses ordres. Son servo-harnais renfermait une multitude d'outils capables de démonter, remonter, ou réparer à peut près n'importe quel technologie humaine standard. De plus, les implants mémoriels placés dans son crâne lui permettaient d'enregistrer une quantité colossale d'informations, qu'il avait accumulé au cours de ses cent quatre-vingt cinq ans de service.

      Le quatrième membre de la suite d'Asphar était cependant celui qui était le plus angoissant. Il s'agissait d'une cultiste de Parque, l'une de ces terribles assassins professionnels qui ne juraient que par les armes blanches, et dont l'agilité n'était égalée que par les agents de l'Officio Assassinorum. Sa combinaison de combat en cuir noir moulant était couverte de minuscules dagues de jet, rangées dans des fourreaux tous aussi petits, tandis que sous ses bras étaient fixées deux énormes lames affûtées comme des nano-rasoirs. Comme toutes les cultistes, elle était muette, mais contrairement à la plupart de ses semblables, elle ne portait pas de masque, et on pouvait alors voir sous ses cheveux roux mi-longs un regard où le doute et la pitié n'existaient pas.

      La cinquième personne qui suivait Asphar n'était pas réellement un membre de sa suite, mais plutôt un agent de liaison entre lui et l'Ordre du Cœur Lumineux. En effet, la chanoinesse Thérésa avait insisté pour qu'il soit accompagné par l'une de ses sœurs de bataille, qu'elle avait elle-même choisie pour transmettre les ordres de l'inquisiteur au reste des troupes. La sœur Claire Ophélias semblait être quelqu'un de particulièrement douée malgré son jeune âge qui était la seule raison pour laquelle elle n'avait pas encore été promue sœur supérieure. Elle était d'ailleurs la seule sœur de rang inférieur à avoir reçu une épée énergétique des mains de la chanoinesse elle-même. Tout dans ses gestes, son allure, et son regard, indiquait qu'elle était beaucoup plus expérimentée que le laissait penser son joli visage.

       C'est donc avec ces cinq personnages étranges qu'Asphar pénétra dans l'installation de gestion énergétique. La grande porte d'entrée débouchait directement sur une gigantesque salle où étaient alignés d'énormes générateurs à plasma. Les nombreux serviteurs qui les entretenaient tournèrent aussitôt leurs regards mécaniques vers l'inquisiteur et sa suite, mais n'osèrent pas s'approcher d'eux. Asphar avisa le plus proche des mécaniciens et lui demanda d'une voix sèche :

            -  Où se trouve le techno-prêtre en charge de cette installation ?

      En guise de réponse, le serviteur fit avec son servo-bras un geste qui semblait dire « suivez-moi », avant de se diriger vers l'un des monte-charges qui reliaient les différents niveaux de passerelles divisant la salle. Asphar et sa suite lui emboîtèrent le pas, et furent emmenés jusqu'à la plus haute passerelle, où se trouvait le techno-prêtre, facilement reconnaissable à sa large robe brune portant le symbole de l'Adeptus Mecanicus de Mars. C'était plus une machine qu'un homme, mais il restait tout de même en lui suffisamment de composants organiques pour maintenir en lui une conscience humaine, et il salua l'inquisiteur avec les formes d'usages :

            -  Je suis honoré de pouvoir servir, seigneur. Je me nomme Diorus-X23. En quoi puis-je vous être utile ?

            -  J'ai besoin d'information sur l'évolution des flux énergétiques d'Ouragos au cours des dernières semaines. Pouvez-vous les transmettre à mon lexmecanicus ?

            -  Bien sûr, inquisiteur.

      Xan-D6 s'avança aussitôt et fit jaillir de son servo-bras un câble de liaison, que le technoprêtre saisit pour le brancher sur les fiches externes de son cerveau mécanique. En un instants, toutes les informations nécessaires furent transmises, et quelques secondes plus tard, Xan les avait entièrement analysé pour trouver ce que Asphar cherchait. D'une voix transformée par ses implants vocaux, il annonça d'une manière robotique :

            -  Il y a eut une augmentation de consommation dans le secteur Gamma-7 qui correspond exactement à la consommation d'une machine de purification, modèle Dannus-R6700. La date correspond également à l'historique des évènements enregistrés.

            -   C'est la seule piste ? demanda Asphar.

            -   Affirmatif, monsieur. 

            -   Alors nous n'avons plus rien à faire ici.

      Quelques minutes plus tard, le petit groupe était sorti du bâtiment. A l'extérieur attendaient les dix sœurs de batailles qui constituaient l'escorte de l'inquisiteur, et les deux transporteurs rhinos qu'il avait réquisitionnés au couvent principal. Alors qu'il prenaient place dans leur véhicule et transmettait au pilote leur nouvelle destination, Asphar sentit la main de Claire se poser sur son épaule. Lorsqu'il se tourna vers elle, la sœur de bataille lui demanda avec un calme étrange :

            -   Doit-on demander à l'Ordre de faire boucler le secteur Gamma-7 ?

            -   Non. Nous allons d'abord procéder à l'enquête. Si tout se passe bien, nous n'aurons pas besoin d'inquiéter la population.

       Quelqu'un d'autre qu'un inquisiteur n'aurait pas put voir la faible expression de déception qui anima les fines lèvres de Claire, mais Asphar préféra ne pas y réagir. La sœur de bataille pensait certainement bien faire, mais Asphar avait ses raisons. Si nous nous déplaçons en trop grand nombre, les hérétiques seront rapidement prévenus et pourraient nous échapper. De plus, la panique provoquée parmi la populace faciliterait leur fuite, et je ne peux pas me permettre cela. Nous les approcherons lentement, et frapperons si prêt qu'il n'auront comme seule solution que de nous affronter de face, dans la lumière de l'Empereur. Et là, nous les écraserons.
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SOMMAIRE
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commentaires

A
"Si nou12s "   que fais le 12 là?
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