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Qui suis-je ?

Hughel 2
 

Nom : Comeau-Montasse

 

Prénom : Thibault

 

Âge: 30 ans

 

Job: préparateur documentaire à la centrale nucléaire du Tricastin (prestataire pour EDF)

 

Localisation: Saint-Paul Trois Châteaux, Drôme, Rhône-Alpes, France, Planète Terre, réalité n°246820 de la simulation créatrice

 

Passions: musique, jeux vidéos, jeux de rôle, lecture et, bien sûr, écriture

 

M'ECRIRE

 

LIEN VERS MON NOUVEAU BLOG

Citation du jour

  « On ne fait rien d’extraordinaire sans hommes extraordinaires,

  et les hommes ne sont extraordinaires que s’ils sont déterminés à l’être. »

 (Charles de Gaulle)

Ma Muse personnelle

 

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 21:58
CHAPITRE DEUX : LA VÉRITÉ COMME BOUCLIER

 

 

      La planète Hullerstorm était caractérisée avant tout par sa surface à moitié recouverte d’installations humaines : des usines, des centrales énergétiques, et de gigantesques cité-ruches. C’était un monde industriel, le plus puissant de tout le sous-secteur Antelis, et il aurait sans doute été choisi comme monde-capitale si ce sous-secteur n’était pas sous la direction d’Ophelia-IV, la deuxième planète la plus sacrée de l’Imperium après Terra. Mais Hullorden était également un monde ravagé par la pollution, totalement étouffé par les divers rejets de l’activité humaine qui n’avait plus le luxe de se soucier de la nature depuis longtemps. La vie n’y était possible que grâce à d’énormes installations de recyclage d’atmosphère et l’évacuation par vaisseaux spécialisés de tous les déchets nocifs qui étaient ensuite déversés sur une autre planète du même système solaire, totalement inhabitée. Toute l’alimentation en nourriture était assurée par des matières premières importées des quatre coins du sous-secteur, principalement les agri-monde de Harvest et Jaxcius. Du fait de l’énorme quantité de gaz à effet de serre, la température moyenne au sol était écrasante et le ciel était en permanence recouvert d’un épais manteau nuageux aux fortes tendances orageuses. Les pluies y étaient très fortement acides, mais étaient déclenchées par des satellites de contrôle du climat avant qu’elles n’atteignent les cité-ruches, épargnant à la population d’avoir à se protéger des précipitations.

       Pour être plus clair, je détestais cette planète. Il y a encore quelques siècles, le siège de l’Inquisition du secteur Hullerstorm était encore établi dans la cité-ruche Prioris sur Hullorden, mais heureusement les dirigeants des Ordos avaient fini par constater que cet environnement ne convenait plus pour la continuation de leur sainte tâche de protection de l’Humanité. C’est pourquoi ce que l’on appelle désormais la Citadelle de l’Inquisition fut bâtie sur Exodius, la deuxième lune de Hullorden, loin du désordre et de la sur-pollution de la planète. C’était une véritable forteresse gardée des troupes de choc en armure noire extrêmement vigilantes et protégée par une flotte de défense spéciale ainsi que par d’innombrables batteries anti-aériennes. Ses sombres donjons s’élevaient sur plusieurs centaines de mètres tandis que leurs geôles s’enfonçaient profondément dans le sol de la lune, là où étaient enfermés plusieurs des criminels les plus dangereux de tout le secteur Hullerstorm. Au centre de la Citadelle se trouvaient trois tours, chacune d’entre revêtue d’un métal différent pour représenter l’Ordo dont elle était le siège : celle de l’Ordo Malleus était toute d’or, celle de l’Ordo Xenos était de bronze, et celle de l’Ordo Hereticus affichait fièrement une surface argentée. C’était dans cette dernière que mon maître et moi devions nous rendre pour paraître devant le conseil des seigneurs inquisiteurs de notre Ordo.

      Ilios Kantores leur avait déjà communiqué son désir de me faire nommer inquisiteur, et une réunion avait donc été décidée pour traiter cette affaire dans les plus brefs délais. Je devais passer devant les plus éminents membres de notre ordre qui évalueraient mes compétences et mon expérience avant de décider si, oui ou non, j’allais devenir l’égal de mon maître. Pour cette épreuve, Kantores avait insisté pour qu’aucun autre de ses acolytes ne nous accompagne, à l’exception du pilote de sa navette personnelle. Celui-ci posa son appareil sur l’une des plates-formes de la Citadelle après avoir présenté ses codes d’autorisation aux forces de défense orbitales, nous laissant enfin nous diriger à pas lents vers la tour d’argent. Alors que je marchais vers l’imposant édifice qui dominait le paysage lunaire, je prenais lentement conscience de l’importance de ce moment.

          Mon maître portait sur lui une armure énergétique rouge sombre enveloppée dans une large cape noire, laissant cependant son visage dur découvert. Ses lèvres étaient serrées dans une attitude froide que confirmaient ses grands yeux noirs aux sourcils froncés. Des cheveux grisonnants coupés courts recouvraient son crâne, et plusieurs rides courraient en travers de son front et de ses joues pour se mêler aux cicatrices qu’il avait reçues au cour de ses enquêtes. Plus par désir personnel que par défaut de la science, il avait refusé d’employer des techniques de rajeunissement pour laisser l’âge durcir ses traits, ce qui lui donnait une allure assez noble. Il n’avait pas prit son marteau énergétique, beaucoup trop voyant, et avait opté pour un simple sabre tronçonneur de cérémonie.

         Quant à moi, je portais une tenue qui avait une profonde signification pour moi : un uniforme en tissu bleu marine avec des plaques de protection blanches, le tout enveloppé dans une grande cape de cuir brun sombre. Il s’agissait de l’uniforme habituel des officiers des Légions Argentées d’Eridios, les régiments de la Garde Impériale provenant de ma planète natale. Car j’étais originaire d’une famille noble de ce monde, et qui avait une longue tradition militaire stipulant que le deuxième fils devait toujours s’engager dans l’armée pour entretenir la gloire de la famille. J’avais désiré garder un lien avec mon passé en suivant Kantores.

           Mes cheveux noirs coupés mi-longs étaient coiffés en avant, de nombreuses mèches tombant sur mon large front, et sous lesquelles régnaient deux yeux vifs d'un bleu azur. Mon jeune visage avait une blancheur presque fantomatique, typique des humains originaires des planètes glaciaires qui donnaient généralement une peau très pâle. Ma joue gauche étaient marquée d'une longue cicatrice, la seule que j’ai jamais eu jusque là : elle partait en biais de sous ma pommette jusque sous mon oeil gauche, et se poursuivait ensuite vers le milieu de mon front. Cette blessure m’avait été causée par la baïonnette d'un hérétique à peine un an plus tôt. Je pense encore souvent à ce pauvre fou qu’un psyker possédé avait manipulé pour le pousser à se révolter contre l'Imperium qui veillait sur lui, comme tant d'autres individus de son genre. Si cet homme avait eut le bras un peu plus long d'un demi-centimètre, j’aurais perdu mon oeil. 

        Kantores présenta son insigne inquisitorial aux gardes surveillant la porte d’entrée de la tour et ceux-ci donnèrent aussitôt le signal d’ouverture. Les deux énormes battants s’ouvrirent dans un grincement métallique pour nous laisser pénétrer dans ce qui pourrait être considéré comme un hall d’entrée, avec des tourelles automatiques et une quantité incroyable de senseurs destinés à ne rien laisser passer qui ne disposait pas d’une autorisation. La chevalière de mon maître possédait les codes d’accès nécessaires pour désactiver ces sécurités, qui se retirèrent dès que les appareils eurent visualisés ces codes. Kantores ne se soucia même pas de ces formalités mécaniques et se dirigea droit vers la grande Salle du Conseil, où nous attendaient les seigneurs inquisiteurs rassemblés par ordre du maître de l’Ordo.

        Lord Grégor Holken, le maître de l’Ordo Hereticus du secteur Hullerstorm, était un homme petit mais dont on ne pouvait douter qu’il était parmi les plus zélés agents de l’Empereur de part sa présence impérieuse et la force qui se dégageait de lui. C’était un psyker de très haut niveau qui avait vaincu un nombre impressionnant de sorciers et sorcières aux pouvoirs terrifiants à travers le secteur. Il quittait rarement la Citadelle depuis qu’il avait été nommé maître de l’Ordo voilà près de soixante ans, mais il ne rechignait pas à user de ses capacités psychiques pour interroger les hérétiques qui étaient enfermés dans les geôles de sa forteresse, dans le but de leur arracher le plus d’informations sur les ennemis de l’Imperium.  Il était assis sur son trône au centre de la tribune des juges, entouré des seigneurs inquisiteurs qui avaient pu répondre à son appel, une demi-douzaine en tout. Je reconnaissais la plupart d’entre eux, mon rôle d’Interrogateur m’obligeant à connaître le plus grand nombre de choses possible dans tous les domaines imaginables. Fouillant dans ma mémoire, je tentais de me rappeler les philosophies de chacun d’entre eux alors que je les dévisageais.

         Car l’Inquisition a beau être une institution fondée dans le but d’éliminer les ennemis intérieurs de l’Imperium, elle abrite en son sein plusieurs des plus féroces oppositions de pensées qui puisse exister dans l’Humanité toute entière. Chaque inquisiteur possède sa propre façon de concevoir les éléments constituant notre univers, ainsi que sa propre façon de combattre nos ennemis. Cela amène à des divergences d’opinions très importantes qui sont sujets à des conflits à l’intérieur même des Ordos, ne serait-ce que pour la question du combat contre le chaos. Ceux qui refusent indubitablement d’utiliser l’énergie Warp dans n’importe laquelle de ses formes, dans le but de préserver leur nature humaine, sont désignés comme des puritains. De l’autre côté, ceux qui pense que le chaos peut être combattu plus efficacement en employant ses propres armes et qui étudient donc avec intérêt la nature des démons ou des psykers, sont qualifiés de radicaux, et il ne faut pas grand-chose pour qu’ils soient considérés comme des hérétiques aussi abjectes que ceux qu’ils sont sensés traquer. Bien sûr, il ne s’agit que de deux extrêmes, mais entre eux se trouvent des milliers de mouvements de pensées tous aussi divergeant les uns que les autres. Dans l’assistance qui se trouve face à moi, je reconnais plusieurs personnes aux tendances puristes, ainsi que l’ultra-puritain Alkar Denator très reconnaissable dans son armure blanche éclatante. Ces seigneurs verraient certainement d’un bon œil qu’un Intouchable comme moi accède au rang d’inquisiteur, mais il y avait également là deux psykers notables qui ne manqueraient pas de me considérer avec dégoût, même si ce sentiment ne sera qu’une simple expression chimique de notre incompatibilité.

      Mon maître Kantores n’avait eut à m’expliquer qu’une seule fois son mode de pensée pour que je le comprenne entièrement : par-dessus tout, Kantores croyait en la lumière de la Vérité. Car c’est dans le mensonge et le secret que commence toujours l’hérésie. Les ennemis de l’Imperium se cachent pour fuir la colère de la justice, en dissimulant la vérité de leurs sombres intentions. Un homme est donc un ennemi de l’Inquisition à partir du moment où il tente de dissimuler des informations, qu’il soit simple citoyen, noble, cardinal ou même inquisiteur. Aucun membre de notre Ordo ne doit avoir de secret pour quiconque de son entourage ou pour ses supérieurs. Ainsi, il s’assure de rester dans le droit chemin, guidé par ses semblables au moindre faux pas qu’il peut commettre. Kantores appelait cela le credo de la Vérité, et ses collègues le respectaient principalement pour cela. Il n’avait jamais dissimulé le moindre détail sur ses enquêtes ou même sur sa propre vie. Tout en lui était d’une transparence irréprochable, une chose dont il était très fier et qu’il s’était juré de conserver jusqu’à sa mort.

      Cependant, il ne m’avait jamais forcé à marcher dans cette voie. Un soir, alors que nous nous préparions à une attaque contre le repère d’un hérétique sur Wenks, il m’avait dit que chaque inquisiteur devait choisir la voie qui lui correspondait le mieux. Car chaque être humain possède sa propre façon de penser, son propre manuelle de raisonnement intérieur, qui lui ouvre ou ferme les portes de certaines idéologies. Malgré ma nature d’Intouchable, Kantores me préférait parmi tous ses acolytes car je possédais en moi une volonté et une force intérieure sans pareil. Tout au long de ces treize années passées à le servir, j’avais appris tant de choses sur le corps, l’âme, et le warp. Et tout au long des quatre semaines de notre voyage jusqu’à Exodius, Kantores m’avait préparé à ce rituel d’évaluation des interrogateurs que l’on nomme l’Epreuve.

            -  Qui se présente devant nous ? demanda rituellement Lord Holken.

            -  Un serviteur de l’Empereur, répondis-je. Pur de corps, d’esprit et d’âme.

       Je me tenais debout aussi droit que possible devant l’assemblé, tandis que Kantores allait s’assoire sur un siège placé non loin à son attention. Je ne pouvais pas détacher mes yeux des hauts inquisiteurs qui se trouvaient face à moi.

            -  Asphar Silverstein, continua le maître de l’Ordo, pourquoi êtes-vous ici ?

            -  Pour prouver ma force et ma foi devant mes juges.

            -  Alors qu’il en soit ainsi.

 

 

 

      Pendant plus de trois heures, je répondis aux questions des seigneurs sans jamais mentir ni montrer la moindre hésitation. Ils m’interrogèrent sur les bases fondamentales de l’Inquisition, sur les devoirs qu’avaient ses membres et sur l’expérience que j’avais tirée au service de mon maître dans tous les domaines possibles et imaginables. Ils me posèrent également des questions plus personnelles, comme à propos de mes origines, de ma famille, et de la raison pour laquelle j’étais entré au service de Kantores. Sans cacher le moindre détail, je leur répondais.

       Lorsqu’ils n’eurent plus de questions à poser, Lord Holken activa un champ d’isolement, afin de les hauts inquisiteurs puissent délibérer en privé. Je profitai de cet instant pour tourner mon regard vers mon maître, dont le sourire de satisfaction me suffit pour savoir qu’il était fier de moi. J’avais attendu ce moment depuis si longtemps, parfois avec impatience et parfois non, mais toujours avec une certaine appréhension. Toutefois, à cet instant, je n’avais plus aucune crainte. Je restais là un long moment, immobile, simplement à réfléchir sur tout ce que j’avais accompli jusqu’ici.

 

 

766M41, monde minier Eridios, sous-secteur Telinsk, secteur Hullerstorm

       Ma famille, la noble famille des Silverstein, était propriétaire de l’un des premiers chantiers navals du secteur Hullerstorm en ce qui concernait les vaisseaux marchand, et possédait également près d’un dixième des terres de la planète Eridios. C’était à ce petit monde froid et inhospitalier que je devais la pâleur de ma peau, ainsi que mon tempérament glacial. Il avait été ma maison jusqu’à ce que je rencontre l’inquisiteur Illios Kantores au cours d’une tragédie qui me laissa l’un de mes plus terribles souvenirs.

A cette époque, mes capacités anti-psykers ne s’étaient pas encore manifestées et j’étais lieutenant dans les Légions Argentées d’Eridios. Je passais mon temps à entraîner durement mes troupes dans les montagnes de ce monde glaciaire pour qu’ils soient correctement endurcis avant d’être envoyés sur l’un des innombrables champs de bataille de la galaxie, où la grande part d’entre eux y perdraient la vie. Lors d’une de mes permissions, j’étais revenu au château de ma famille où mon frère aîné, Julius, venait tout juste de prendre la tête de la famille Silverstein, comme le voulait la tradition. Tout avait l’air de se passer merveilleusement bien jusqu’à ce qu’un homme en armure accompagné d’une suite d’individus en arme ne pénètre de force dans le château et n’exige de voir mon frère. Cet homme n’était autre qu’Ilios Kantores, et il avait rassemblé un grand nombre de preuves affirmant que Julius avait vendu son âme à l’une des sombres puissances du Warp en échange de dons hérétiques.

C’est là que mon propre frère pris en otage ma sœur cadette, Helena, avant de chercher à s’échapper en usant de pouvoirs psychiques terrifiants qui prirent au dépourvu Kantores et ses hommes de main. Afin de le ralentir pour donner une chance à l’inquisiteur de l’arrêter, je me suis mis vaillamment sur son chemin en le menaçant avec mon épée d’officier. D’une frappe psychique, il m’envoya violemment contre un mur où je manquai de perdre connaissance. Il ne faisait aucun doute que je n’étais pas de taille à l’affronter. Mais par un coup du sort, cette attaque fut le déclencheur d’une mutation génétique qui sommeillait depuis des années à l’intérieur de mon corps, et qui s’activa quasi instantanément à travers l’ensemble de mon système nerveux pour l’isoler complètement des énergies du Warp, me transformant pour toujours en Intouchable.

Face à ma nouvelle nature, Julius vit ses pouvoirs disparaître aussitôt et un immense malaise s’emparer de son être. Alors qu’il relâchait faiblement son emprise sur Helena, j’en profitais pour l’assommer du pommeau de mon épée, le faisant s’effondrer par terre. C’est ainsi que se déroula ma rencontre avec l’inquisiteur Ilios Kantores. Celui-ci avait été impressionné par la détermination avec laquelle je m’étais opposé à mon frère malgré ma faiblesse initiale, une force de caractère extrêmement louable dans ces temps de ténèbres. De plus, les Intouchables étaient des individus particulièrement rares et précieux que tout inquisiteur apprécie d’avoir à porté de la main pour contrer les dangereux pouvoirs du Warp, même s’ils étaient eux-mêmes des psykers comme Kantores.

       C’est pourquoi l’inquisiteur, une fois Julius placé en chambre de détention anti-psychique, me proposa d’entrer à son service pour devenir un fervent protecteur de l’Imperium. En tant que deuxième frère derrière Julius, je devenais héritier de la famille, mais toute mon éducation m’avait préparé à servir l’Empereur par les armes, et non la diplomatie de la noblesse. Je n’avais ni les compétences ni la sagesse nécessaire pour ce rôle, alors que mes nouvelles capacités me permettaient d’accomplir de bien plus grandes choses si je suivais Kantores. Ainsi, je laissai les rênes de la famille à ma sœur cadette et quittai Eridios pour devenir un agent de l’Ordo Hereticus, d’abord sans trop savoir à quoi je m’exposais réellement, je l’avoue. Mais quelques mois plus tard, j’étais devenu l’un des hommes de main les plus zélés de Kantores.

 

 

815M41, Citadelle de l’Inquisition, Exodius, monde-ruche Hullorden, sous-secteur Antelis, secteur Hullerstorm

       Quand le champ d’isolement fut enfin désactivé, je quittai mes souvenirs pour tourner immédiatement la tête vers l’assemblée. Leur délibération avait été plutôt rapide, à peine une dizaine de minutes, ce qui était soit très bon, soit très mauvais. Les visages des inquisiteurs étaient totalement neutres, mais je savais que ce n’était qu’un masque qu’ils portaient habituellement lors de ce genre d’évènement. Ce fut Lord Holken qui prit la parole pour annoncer :

            -   Asphar Silverstein. Par l’autorité qui m’a été conférée, je vous nomme inquisiteur de l’Ordo Hereticus. Puissiez-vous user de ces pouvoirs pour défendre l’Humanité au nom de l’Empereur en accomplissant la Sainte Mission qui a été confiée à cet Ordo.

- Je saurai me montrer digne de cette décision, seigneur, répondis-je en m’inclinant.

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LA SUITE

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