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Qui suis-je ?

Hughel 2
 

Nom : Comeau-Montasse

 

Prénom : Thibault

 

Âge: 30 ans

 

Job: préparateur documentaire à la centrale nucléaire du Tricastin (prestataire pour EDF)

 

Localisation: Saint-Paul Trois Châteaux, Drôme, Rhône-Alpes, France, Planète Terre, réalité n°246820 de la simulation créatrice

 

Passions: musique, jeux vidéos, jeux de rôle, lecture et, bien sûr, écriture

 

M'ECRIRE

 

LIEN VERS MON NOUVEAU BLOG

Citation du jour

  « On ne fait rien d’extraordinaire sans hommes extraordinaires,

  et les hommes ne sont extraordinaires que s’ils sont déterminés à l’être. »

 (Charles de Gaulle)

Ma Muse personnelle

 

rei.jpg

29 avril 2007 7 29 /04 /avril /2007 20:16
CHAPITRE SEPT
 
1749 unités de temps du 44ème jour de la quatrième ère de la Reconquête, Marche du Silence/ destroyer de combat humain inconnu en route pour Tassidus Prime, système Uxilos.
            -   Zone sécurisée ! annonça Naaldi.
      Les sangheilis de l’escouade Delta avait enfin atteint la section principale du vaisseau, au bout de laquelle se trouvait le pont de commandement, laissant derrière eux une traînée de cadavres sanglants. La résistance humaine se faisait de plus en plus forte à proximité de cette zone clé, et leurs soldats agissaient de plus en plus désespérément dans des actions dangereuses. De plus, les bataillons d’infanteries se trouvant plus à l’arrière du vaisseau organisaient également des attaques contre les escouades de sangheili, qui se retrouvaient alors pris dans un étau difficile à brisé. Heureusement, des renforts d'ungoys avaient put être largés par bombardiers afin de renforcer le groupe Delta. Ces petits être n'étaient pas aussi terrifiants que les puissants sangheilin, mais ils étaient toujours utilent pour sécuriser une zone.
       Mais maintenant, l’escouade Delta était devant un problème de taille : la porte blindée la plus épaisse qu’ils aient jamais connue.
            -  Ces humains sont décidément très agaçants… lâcha Erdo. Bradius ! Vois ce que tu peux faire pour ça !
      Le démolisseur se mit aussitôt à l’ouvrage, déployant toute la puissance de ses instruments. Mais malgré plusieurs charges explosives placées au mieux, malgré de longues minutes de découpage, la porte ne bougeait pas.
            -   Lieutenant, je ne peux rien faire. Cette porte est beaucoup trop épaisse.
            -   Par les anneaux ! Nous devons trouver un moyen d’entrer.
            -   Chef ! hurla Naaldi. Attaque ennemie derrière nous !
      Tous les soldats de l’Alliance se retournèrent pour faire face à la menace. Plusieurs dizaines d’humains avaient envahi le large couloir menant au pont de commandement, et leurs renforts continuaient d’affluer. C'était une véritable marée de chaire en uniforme qui avançait vers eux pour ce qui semblait être une attaque de la dernière chance.
            - Orlius ! Trouve-toi vite un bon poste de tir !
            - C’est déjà fait, chef !
      Le porteur d’arme lourde était allongé derrière un petit amas de cadavres humains, sur lesquels était posée sa tourelle à plasma. Il déversa immédiatement un déluge de projectiles énergétiques qui fauchèrent la vague ennemie avec une facilité terrifiante. Les quelques humains qui avaient le temps de se mettre à couvert furent délogés à coup de grenades. Plusieurs d’entre eux sortirent même de leurs cachettes en hurlant de peur, tentant désespérément de détacher les explosifs qui s’étaient collés à eux, avant de se transformer en torche vivante.
      Mais les humains ne stoppèrent pas leur attaque pour autant. Des dizaines de combattants ennemis continuaient de se jeter contre le mur inébranlable de l’escouade Delta. C’est alors que Orlius cessa brusquement de tirer.
            -   Mes réserves énergétiques sont vides ! Je change d’arme !
      Il abandonna alors sa tourelle pour s’équiper de son énorme canon à combustibles, dont les munitions radioactives balayèrent les humains par paquets. Le carnage était impressionnant. Les cadavres étaient suffisamment nombreux pour former des murs de chairs capables d’encaisser les tirs de l’escouade Delta, et les répliques humaines commençaient à se faire ressentir. Les projectiles métalliques transpercèrent les malheureux ungoys peu protégés et forcèrent les sangheilis à se mettre à couvert.
      Contrairement à ce que pensait Erdo, les humains ne se contentèrent pas de camper sur leurs positions, et envoyèrent plusieurs dizaines de soldats à l’assaut des positions de ses guerriers. Les courageux attaquants coururent aussi vite qu’ils le pouvaient, et le lieutenant sangheili compris qu’il était impossible d’éviter un combat de proximité. Après avoir adressé silencieusement une prière aux dieux, il ordonna :
            - Naaldi ! Irul ! Stoppez-les !
       Les deux guerriers comprirent immédiatement ce que l’on attendait d’eux. En poussant des cris de rage terrifiants, il se jetèrent contre les courageux humains, usant de la force brute de leur rage pour les anéhantir. Irul écrasa un crâne d’une seule main tandis que de l’autre il déversait une salve de plasma dans l’estomac d’un autre ennemi. Naaldi était beaucoup plus productif, éliminant ses adversaires trois par trois, déversant des litres et des litres de sang. Il ne fallut pas beaucoup de temps pour mettre en fuite le petit groupe, dont les survivants furent stoppé dans leur course par de nombreux tirs de plasma.
       Mais lorsque cette vague suicidaire disparut, Irul et Naaldi se retrouvèrent totalement à découvert devant le front d’humains retranchés. Le novice réagit au quart de tour, plongeant sur le côté pour atterrir derrière une caisse de ravitaillement humaine qui se trouvait là, mais Naaldi ne fut pas aussi rapide. Peut-être que le combat l’avait épuisé, ou peut-être qu’il n’avait pas sut quoi faire, mais le fait est qu’il reçut de plein fouet une énorme quantité de plomb que son bouclier fut incapable de stopper. Son corps fut perforé en de nombreux endroits avant qu’il ne s’effondre sur le sol. 
            - Naaldi ! hurla le lieutenant. Non !
       Les guerriers de l’Alliance eurent tous la même réaction. Naaldi était le grand frère de la famille, celui qui avait toujours protégé tout le monde. Chacun d’eux souhaita que ses blessures ne soient pas trop graves. Mais les humains ne semblaient pas vouloir les laisser souffler, et un véhicule léger de type Warthog apparut au bout du couloir.
       L’engin fonça droit devant lui à pleine vitesse, et il était clair que son pilote voulait s’écraser sur les sangheilis. Tous les soldats de l’escouade Delta s’écartèrent... sauf Karji qui se plaça juste devant le véhicule, comme pour le défier.
       Le pilote humain se dirigea droit vers lui, mais lorsqu’il ne fut plus qu’à quelques mètres, Karji effectua une pirouette en avant d’une incroyable habileté. Alors qu’il était dans les airs, la tête en bas, il saisit à deux mains le pilote qui passait en dessous de lui, et utilisa la rotation de son mouvement pour le projeter droit devant lui. L’humain vola sur dix longs mètres avant de s’écraser sur le sol, tandis que Karji se réceptionnait avant de monter à bord du warthog.
            -   Karji ! cria Erdo. Qu’est-ce que tu fais?
            -   Je vais leur rendre la monnaie de leur pièce, chef !
       Avec une maîtrise étrange pour le pilotage d’un véhicule humain, le sangheili vétéran lança son nouvel engin contre les humains. Lorsqu’il ne fut qu’à une dizaine de mètres, il braqua le volant du véhicule avant d’en sauter, non sans y laisser tous le reste de son stock de grenades. Le warthog effectua un tête à queue jusqu’aux positions humaines, et Karji roula vers un renfoncement dans le mur du couloir. Tandis qu’il se mettait à couvert, il cria :
            - Orlius ! A toi de jouer !
       Le novice leva son canon et lâcha une unique décharge radioactive contre le véhicule, qui explosa en milliers de morceaux meurtriers. Les humains furent lapidés par cette pluie de débris surchauffés, et lâchèrent des hurlements de douleurs déchirants dans leurs lentes agonies. Tous ceux qui survécurent à cette terrible action surgirent de leurs couvert pour courir à la rencontre de leurs ennemis, dans un dernier assaut désespéré.
      Voyant enfin la fin de ce terrible combat, les sangheilis de l’escouade Delta allèrent à leur rencontre, tout en déversant de nombreux tirs. Lorsque la dernière vague humaine passa à côté d’Irul, celui-ci se jeta sur l’un deux, lui écrasant le crâne de ses deux mains, avant de défendre chèrement sa peau au milieu de tous ces ennemis. La perte de Naaldi fit naître en lui une rage indescriptible qui sembla décupler sa force. Saisissant un adversaire par le bras, il le fit tournoyer tout en vidant les dernières réserves énergétiques de son fusil plasma. Coups de pieds, coups de poings, coups de tête, aucune partie de son corps n’échappait au combat, massacrant le plus d’ennemi possibles, si bien que lorsque le reste de l’escouade Delta chargea finalement, il ne restait plus que quelques survivants à étriper.
      Une fois le calme revenu, Karji et quelques novices se précipitèrent vers Naaldi, alors que Erdo contemplait Irul dont l’armure était couverte de sang humain. D’une voix remplie de curiosité, il lui demanda :
            - Pourquoi as-tu foncé ainsi ? Tu aurais put attendre qu’ils te dépasse pour les prendre à revers.
            - Je ne pouvais pas, mon lieutenant.
      Irul chercha alors dans la montagne de dépouilles gisants par terre, et en sortit le cadavre d’un humain, dont le corps était couvert de ceintures où étaient attachés de petits objets rectangulaires, reliés entre eux par des fils.
            - J’ai tout de suite vu cet humain plus excité que les autres, et j’ai rapidement reconnu les puissants explosifs qu’il portait. Je devais absolument le stopper avant qu’il ne vous atteigne. C’est pour cela que je me suis jeté sui lui : pour lui briser le crâne avant qu’il n’actionne ses charges.
            - Tu m’impressionnes de plus en plus, Irul.
       Erdo se tourna aussitôt vers les autres sangheilis qui examinaient Naaldi :
            - Quel est son statut ?
            - Il est encore en vie, lieutenant, répondit Karji. Si on le ramène au bloc médical du Angry Justice rapidement, il vivra.
            - Très bonne nouvelle. Dolee ! Tu le porteras. Et maintenant retournons à notre porte.
            - Lieutenant, fit Irul. On pourrait utiliser les explosifs de cet humain.
            - C’est ce à quoi je pensais, répliqua le lieutenant avant de saisir les ceintures d’explosifs. C'est certainement notre seule chance de la faire céder. Karji ! Jète un œil là-dessus !
       D’un œil expert, le vétéran observa le matériel primitif, et principalement le système électrique. Karji était connu parmi tous les sangheilis de la flotte comme le meilleur technicien de combat de toute sa race, une réputation qu’il aimait beaucoup défendre en s’essayant à des défis de plus en plus grands. Analyser une technologie ennemie faisait partie de ses passe-temps, et il était souvent arrivé qu’on lui accorde d’emporter sur le Angry Justice quelques véhicules humains afin qu’il les essaye. Quant aux équipements plus petits, il les choisissait lui-même sur le terrain, mais les instruments de démolition n’était pas vraiment sa passion. Pourtant, il sembla bien comprendre comment fonctionnait l’objet dans ses mains, et expliqua :
            -   C’est un dispositif extrêmement puissant, activable manuellement grâce à cette commande. Le seul problème, c’est qu’elle est reliée aux explosifs par ce court fil, ce qui fait que l’utilisateur doit forcément se trouver dans l’air d’effet pour l’actionner.
            -     Cela veut dire que celui qui utilise ces charges se fera obligatoirement sauter avec ? s’étonna Lidios.
            -   Exactement. C’est pourquoi nous ne pouvons pas utiliser ce dispositif.
            -   On pourrait peut-être utiliser nos propres charges pour les faire exploser à distance ? proposa Irul.
            -   Je les ais déjà toutes utilisées, fit Bradius.
            -   Et si on tirait dessus depuis une position retranchée ?
            - Ca n’aura aucun effet, expliqua Karji. C’est un procédé chimique qui déclenche l’explosion, et une décharge plasmatique ne possède pas les propriétés nécessaires pour cela.
            -   Alors nous n’avons pas d’autres choix que d’utiliser ces explosifs de la même façon que les humains, fit Erdo.
      Un long silence se fit. Il ne restait plus aucun ungoys qui aurait put activer les charges pour eux, ce qui signifiait que l’un des sangheili devait se sacrifier.
            - Laissez-moi faire, fit Naaldi d’une voix faible. Je suis déjà assez mal en point. Il est inutile que je vous encombre ainsi.
            - Non, Naaldi, répondit Erdo. Je t’interdit de penser que tu pourrais mourir aujourd’hui.
            -   Dans ce cas, fit Irul laissez-moi m’en charger, mon lieutenant.
            - Surtout pas ! Irul, tu es né pour être un chef, et peut-être un héros, mais certainement pas un martyr. Je ne veux sacrifier aucun d’entre vous. C’est pour cela que c’est moi qui vais activer ces explosifs.
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