Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Qui suis-je ?

Hughel 2
 

Nom : Comeau-Montasse

 

Prénom : Thibault

 

Âge: 30 ans

 

Job: préparateur documentaire à la centrale nucléaire du Tricastin (prestataire pour EDF)

 

Localisation: Saint-Paul Trois Châteaux, Drôme, Rhône-Alpes, France, Planète Terre, réalité n°246820 de la simulation créatrice

 

Passions: musique, jeux vidéos, jeux de rôle, lecture et, bien sûr, écriture

 

M'ECRIRE

 

LIEN VERS MON NOUVEAU BLOG

Citation du jour

  « On ne fait rien d’extraordinaire sans hommes extraordinaires,

  et les hommes ne sont extraordinaires que s’ils sont déterminés à l’être. »

 (Charles de Gaulle)

Ma Muse personnelle

 

rei.jpg

10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 12:00
CHAPITRE HUIT
 
0737 heures, 20 Octobre 2548 (Calendrier militaire)/ complexe minier n°263, colonie de Paris IV, système Gamma Taurus.
     -    Après ça, expliqua Lord Hood aux spartans, nous avons subit un assaut d’une puissance colossale. Nos troupes ont été balayées en un instant par une horde d’élites covenants en camouflage optique.
     -   Et pourquoi vous ont-ils capturé ? demanda John. Normalement, les covenants ne font pas de prisonniers.
-         En effet. Seulement je possède quelque chose qu’ils veulent.
            L’amiral Hood déboutonna alors le haut de son uniforme et mit sa poitrine à nue. De nombreuses cicatrices parcourait son corps déjà bien usé par l’âge. La plus grande partait de la base du cou tout le long de la cage thoracique, traversait presque la totalité de son tronc. C’est vrai. Il a été longtemps un soldat exemplaire dans ses jeunes années. Les huiles du CSNU le respect principalement pour cela car contrairement à lui, ils n’ont pas vraiment connu le feu de l’action. De ce fait, l’amiral était le membre du conseil de sécurité qui se souciait le plus des vies des soldats impliqués dans les conflits, et qui était ainsi le plus charismatique.
            Sauf que cette cicatrice n’en était pas une. Terrence Hood saisit l’extrémité de la trace, et l’ouvrit délicatement en ouvrant par les côtés. Un container en plastique renforcé était relié à la plaie, formant une sorte de réservoir caché entre les organes corporelles. A l’intérieur se trouvait un cristal de la taille d’une grenade, qui brillait d’un mystérieux éclat blanchâtre.
     - C’est un emplacement utilisé pour transporter les documents secrets sous forme de micro-disques, expliqua le vieil homme. J’ai réussit à y cacher le cristal avant que les covenants ne nous capturent.
     «  Lorsqu’ils sont arrivés dans le temple, ils se sont immédiatement aperçut que nous l’avions prit, et m’ont emmené comme prisonnier. Ensuite, ils m’ont interrogé pendant des heures jusqu’à ce que vous arriviez.
      - Je pense que le mieux serait que vous nous remettiez ce cristal, fit John en tendant la main ouverte vers l’amiral.
            Le vieil homme hésita un instant, fixant des yeux la visière de l’adjudant pour tenter d’y percevoir son regard. Mais tout ce qu’il put voir fut son propre reflet. Il est méfiant, et c’est normal. Il a risqué sa vie pour cette chose. Mais quelle qu’elle soit, Nous devons la mettre en sécurité pour éviter que les covenants ne mettent la main dessus.
      -   Amiral, insista-t-il. Je comprend votre méfiance, mais il est clair que les covenants sont venu pour ce cristal. Il sera plus en sécurité à l’intérieur de mon armure. Faites-nous confiance.
            Confiance. C’était le mot que Terrence avait besoin d’entendre. Car lorsqu’on est général en chef du CSNU, on a beau être tout puissant, rien ne remplace la confiance qu’on peut avoir en ses hommes. Et les spartans était les soldats les plus courageux comme les plus volontaire de toute l’humanité. En fait, ils étaient tout simplement les meilleurs. Ne pas faire confiance en ces hommes et ses femmes, qui consacraient non pas leur vies mais leur existence toute entière, aurait été pure bêtise.
            Lord Hood confia donc le cristal à John, qui le rangea dans un compartiment de son armure. Immédiatement, l’adjudant distribua les ordres :
     - Tout le monde ! Escortez l’amiral au dehors et attendez de nouvelles instructions dans le bâtiment à l’extérieur. Fred, Kelly et Linda, vous venez avec moi. On va aller explorer cette structure extraterrestre. Si jamais on rencontrait un accro, qu’une équipe de dix se prépare à intervenir en urgence.
     -   Bien compris ! Répondirent les spartans.
            La quasi totalité des combattants d’élite repartirent vers la sortie de la mine, protégeant le précieux gradé de la Navy, tandis que John et ses trois plus fidèles compagnons se dirigèrent vers la zone où avait été faite la découverte. L’adjudant aurait préféré garder toute son équipe avec lui pour cette opération, mais il avait ses raisons pour ne pas le faire. Notre mission est de sauver l’amiral, pas de faire de la recherche archéologique. Mais si les covenants sont venu précisément pour ce cristal, nous devons récolter plus d’informations sur cet endroit. Car si l’ennemi vitrifie cette planète, nous n’auront peut-être pas assez de données pour analyser en profondeur le rôle de ce cristal.
            Emmener avec moi toute l’équipe signifiait emmener également l’amiral, ce qui l’aurait mit en péril et compromis la mission. Il nous faut le protéger dans un lieu sûr avec le maximum d’entre nous. Fred, Kelly et Linda sont les meilleurs d’entre eux. Ils sont même bien meilleurs que moi dans leurs domaines respectifs. Je sais que je peux compter sur eux.
            Bizarrement, la petite équipe ne rencontra aucun ennemi dans les galeries. Ce fut seulement lorsqu’il arrivèrent devant la gigantesque structure extraterrestre que les choses sérieuses se présentèrent : les covenants avaient continué les travaux d’excavation entreprit par l’ONI, et avec des moyens beaucoup plus évolué. D’énormes machines montées sur aéroglisseurs découpaient la roche au laser comme s’il s’agissait de terre meuble, tandis que d’autres faisaient s’évaporer les débris au plasma pour éviter l’encombrement du chantier. Une cheminé d’aération avait été creusés jusqu’à la surface depuis le plafond de la grotte, et on y pouvait voir la lumière du jour illuminer l’édifice. La cavité avait désormais la taille suffisante pour accueillir une petite ville, mais son espace était déjà grandement occupé par la découverte mystérieuses, dont les dimensions dépassaient tout ce que Lord Hood avait put imaginer.
            L’objet avait une forme composite : sa base était un rectangle de deux kilomètres carrés, qui avait au-dessus de lui et en son centre une pyramide à base carré d’environ huit cent mètres de côté. De petites irrégularité artistiques étaient visibles ça et là, parfois des demi-arches pointant vers l’extérieur, parfois des fentes aux contours étranges faisant le tour de la structure. Le tout ressemblait à un temple ou un bâtiment historique d’importance. Est-ce parce que les covenants connaissent l’origine de cet édifice qu’ils ont mit tant de précautions pour qu’on ne s’en approche pas ? Quel lien y a-t-il entre les covenants et tout ceci ? Et pourquoi sont-ils venus seulement maintenant ? Il y a bien trop de coïncidences pour qu’on ignore cela. Nous devons en savoir plus.
            Mais la structure était bien gardée : des milliers de grognards aux armures noires comme le jais étaient dispersés tout autour de la zone. Les plus vifs patrouillaient par groupes de dix en formation serrée avec des instruments de détection avancée, tandis que les autres, c’est à dire la grande majorité des petits êtres, s’adonnaient à leur activité préférée : la sieste. A cause de la poussière nocive dégagée par l’évaporation des roches extraites, il n’y avait pas de rapaces ou de chasseurs dans les parages, ces races-là étant incapables de porter des masques respiratoires. Par contre, on pouvait voir autour de la porte d’entrée du complexe, une imposante garde d’élite aux armures identiques à ceux qui gardaient l’amiral Hood il y a encore quelques minutes. Mais qui sont ces gars-là ? Ca fait des années qu’on se bat contre les covenants et jamais nous n’avons rencontré ce type d’élites. Est-ce une nouvelle caste qui vient tout juste d’être formée, où ne participe-t-elle jamais aux batailles ?
            Inquiet de la tournure que prenait les choses, John réfléchit à un moyen d’entrée dans la place. Il y a trop de troupes et trop d’éclairage pour que nous essayons de nous faufiler jusqu’à la porte.
_
_
_
 
Partager cet article
Repost0

commentaires