Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Qui suis-je ?

Hughel 2
 

Nom : Comeau-Montasse

 

Prénom : Thibault

 

Âge: 30 ans

 

Job: préparateur documentaire à la centrale nucléaire du Tricastin (prestataire pour EDF)

 

Localisation: Saint-Paul Trois Châteaux, Drôme, Rhône-Alpes, France, Planète Terre, réalité n°246820 de la simulation créatrice

 

Passions: musique, jeux vidéos, jeux de rôle, lecture et, bien sûr, écriture

 

M'ECRIRE

 

LIEN VERS MON NOUVEAU BLOG

Citation du jour

  « On ne fait rien d’extraordinaire sans hommes extraordinaires,

  et les hommes ne sont extraordinaires que s’ils sont déterminés à l’être. »

 (Charles de Gaulle)

Ma Muse personnelle

 

rei.jpg

20 octobre 2006 5 20 /10 /octobre /2006 11:17

CHAPITRE QUATORZE

 

0934 heures, 2 décembre 2525 (Calendrier militaire)/ croiseur de combat du CSNU l’Intrépide, en approche de Médusa V. 

            La flotte venait tout juste de sortir du sous-espace, après 73 minutes de voyage. La situation de la planète ne semblait pas encore désespérée, car des combat se déroulaient toujours en orbite, de rares vaisseaux humains survivants donnant du fil à retordre aux covenants. Dès qu’ils furent à porté de communication des survivants, Harold lança immédiatement un appel :

            La puissante flotte humaine sortit du sous-espace à quelques dix-mille kilomètres à peine de la planète. On pouvait encore y voir en orbite des tirs zébrer l’espace, causant quelques explosions occasionnelles. Apparemment, les restes de la flotte de défense mettaient à mal des efforts des covenants. Le capitaine Welser s’empressa de demander une communication avec les survivants :

      -  Ici le capitaine Harold Welser, officier en charge de la mission d’exploration de Zakref III. Nous revenons renforcer la défense. Quelle est la situation ?

      -  Et bien c’est pas trop tôt ! s’exclama une voix affolée dans la radio. Il était temps que vous reveniez ! Ces salopards essayent de nous dézinguer depuis une heure !

      -   Veuillez vous identifier, monsieur, insista sévèrement Harold.

      -   Capitaine Codovan.

      -  Capitaine Conovan, j’ai besoin de savoir exactement ce qui se passe ici. Les effectifs ennemis, leurs armements et leur positionnement.

      -  Compris, monsieur. Nous avons deux croiseurs covenants dans le secteur. L’un est escorté par cinq frégates et s’occupe à nous traquer dans les débris de la bataille. L’autre a pénétré l’atmosphère et s’est positionné au-dessus de la ville de New Boston. Nos propres forces terrestres tente de résister à leur invasion, mais leurs troupes sont nombreuses et bien équipées.

     -   Merci de ces renseignements. Tenez bon le temps d’adopter une stratégie adaptée.

            Sur ces mots, Harold ordonna au lieutenant Patrics de couper la liaison avant de se tourner vers Sam. Celui-ci comprit que le capitaine attendait ses ordres. Cependant il n’était pas un stratège des combats spatiaux. Il était un fantassin, un combattant attaché à la terre ferme et aux affrontements en deux dimensions. Il me faut échapper à ce futur carnage. Apparemment, les autres spartans ne sont pas là. Ou pas encore… Cela vaudrait mieux pour moi que j’aille les attendre à la surface.  

      -   Capitaine, faites préparez un Pélican et une escorte de chasseurs Longswords afin de m’emmener à New Boston avec une escouade de TCAO. Je vous redonne pleine autorité sur votre flotte. Faites de votre mieux pour occuper les vaisseaux ennemis en orbite.

      -     A vos ordres, monsieur.

            Sam se dirigea alors vers le hangar à navette et fit signe de le suivre aux TCAO qui se trouvaient dans la salle. Ceux-ci s’exécutèrent, mais leurs visages n’exprimaient en rien une quelconque joie d’aller au combat. Et même si son ouïe améliorée permit au spartan d’entendre les marmonnement agressifs des soldats à son encontre, il ne prit pas la peine de les blâmer, et se contenta de leur imposer le silence d’un geste de la main. C’est clair, ils ne m’aiment pas. Mais ils restent tout de même de bons soldats sur lesquels je vais devoir compter pour m’occuper des covenants. Mieux vaut ne pas leur en vouloir…

            Lorsqu’ils arrivèrent au hangar, les pilotes étaient déjà rassemblés sur le pont et recevaient leurs ordres de mission. Il y avait là cinq chasseurs Longsword qui se prépaient à escorter la navette Pélican jusqu’à la surface. Deux autres vaisseaux de largage avaient été préparer afin d’y emmener également une vingtaine de marines supplémentaires. Sans doute une initiative du capitaine. J’aurais préféré qu’il garde ses troupes de défense pour résister à un éventuel abordage, mais s’il juge qu’il peut se passer de ces hommes, autant en profiter. 

            Sam s’avança vers les pilotes qui le remarquèrent aussitôt. Certains eurent du mal à cacher leur effroi en voyant son énorme armure, et durent accrocher leur regard aux yeux du spartan pour s’assurer de son humanité.

      -  Ecoutez-moi tous ! fit Sam de sa plus forte voix. A partir de maintenant et pour la durée de notre mission sur cette planète, vous êtes son mon commandement. Je ne tolèrerai aucune insubordination d’aucun d’entre vous, et je tiens à ce que ce soit bien clair.

            En lâchant ses mots, Sam se tourna légèrement vers les TCAO sans toutefois trop insister son ordre du regard. Ils doivent bien comprendre qui commande. Même s’il ne savent rien de moi, ils ont entendu suffisamment de rumeurs pour me craindre. Et de toute façon, une fois les combats commencés, ils verront par eux-même ce dont je suis capable. Espérons seulement qu’ils ne déconneront pas… 

       -   Allez ! On grimpe !

            Les soldats se dépêchèrent de monter dans les appareil et les pilotes prirent place à leurs commandes. Une première vague de Longsword quitta le hangar afin de sécuriser la zone, puis ce fut au tour des navettes de largage, suivie par une deuxième vague de chasseurs. Le convois se dirigea à pleine vitesse vers la surface de Médusa V, et la ville de New Boston. Même s’ils étaient bien loin de la flotte covenante, celle-ci ne tarderait certainement pas à les détecter. 

            Debout au milieu de la soute du Pélican, Sam observait les mines nerveuses des troupes de choc. Ils n’avaient encore jamais affronté les covenants dans un combat terrestre, et ne savaient probablement pas à quoi ils ressemblaient. Serrant leurs armes avec anxiété, ils se préparaient mentalement à affronter ce nouvel ennemi. Ces hommes ont surtout affronté des rebelles dans les abordages de vaisseaux et assaut de repères pirates. Des adversaires souvent peu entraînés et moyennement équipés. Et maintenant ils doivent combattre ces extraterrestre à la technologie si terrifiante. 

            Prenant conscience de l’importance de cette pensée, Sam se plaça au fond de la soute, juste à côté du poste de pilotage, et se tourna vers les TCAO. Enlevant son casque pour les laisser voir son visage humain, il leur annonça :

      -  Soldats ! Ce jour et un jour important pour vous. Car c’est le jour où vous allez affronter pour la première fois ce nouvel ennemi impitoyable et encore inconnu que sont les covenants. Ne vous méprenez pas sur eux : leurs troupes, composées d’une alliance de plusieurs races extraterrestre surprenantes, sont bien entraînées, et disposent d’une technologie redoutable. Les sous-estimer serait une erreur très grave pouvant entraîner la mort de vos camarades ainsi que l’échec de notre mission. C’est pourquoi une fois que nous serons sur le champ de bataille, vous ne tenterez rien sans mon ordre. Suivez mes conseils et tout se passera bien. Est-ce que c’est bien clair ?

      -   Chef ! Oui, chef ! répondirent les TCAO en cœur.

      -   A vos ordre, commandant connard, fit l’un des soldats.

            Sam s’attendait à ce qu’une forte tête apparaisse. Il y avait toujours des petits rigolos dans chaque escouade de combat, qu’il s’agisse de troupes de choc ou de simples marines. L’ordinateur de son armure, qui contenait la liste de tous les soldats du CSNU, l’identifia comme le première classe Jasson O’Brian. Celui-là, il va falloir que je le calme rapidement si je ne veux pas me retrouver avec une rébellion en plein combat. 

            Sam s’avança tranquillement du soldat, un léger sourire au coin des lèvres, et s’arrêta un instant devant lui. Le TCAO semblait défier le spartan d’un regard arrogant, les deux mains posées sur son arme. Sam resta de longue secondes immobile, ne laissant rien transparaître de ses sentiments, puis sans avertissements, il saisit d’une seule main le repose-tête du siège du soldat et l’arracha à la coque du vaisseau. Cette pièce était faite d’une épaisse plaque de métal surmontée d’un revêtement de cuir, permettant aux troupes de ne pas se cogner la tête contre la cloison de l’appareil lors d’une entrée dans l’atmosphère.

            Le spartan avait agit tellement vite que Jasson n’avait même pas eut le temps de lever son arme. Et maintenant, il était trop tard pour le faire.

      -  Eh ! fit Jasson. Rendez-moi ça !

            Sans sourcilier, Sam coupa en deux le repose-tête du tranchant de la main, protégée par son armure. Soudain, le première classe se mit à trembler, tandis que ses coéquipiers observaient avec stupéfaction la formidable puissance du spartan.

      -   Et comment je vais faire pour l’entrée dans l’atmosphère ? pleurnicha presque Jasson.

      -   Et bien tu fera comme les gamins quant ils ont la trouille durant un atterrissage forcé : la tête entre les genoux.

            Les autre TCAO s’esclaffèrent soudain en voyant leur camarade planquer sa tête entre ses genoux, tremblant de tout son corps. Sam échangea quelques regards amicaux avec eux, les TCAO le regardant désormais avec confiance et respect, puis il remit son casque sans toutefois laisser la visière baissée. C’est mieux. Ils ne me considèrent plus comme un ennemi, mais comme un chef. Et un chef sais se faire respecter par la crainte, mais aussi par les plaisanteries. Maintenant, ils sont prêts.

Partager cet article
Repost0

commentaires

A
<br />
Répondre