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Qui suis-je ?

Hughel 2
 

Nom : Comeau-Montasse

 

Prénom : Thibault

 

Âge: 30 ans

 

Job: préparateur documentaire à la centrale nucléaire du Tricastin (prestataire pour EDF)

 

Localisation: Saint-Paul Trois Châteaux, Drôme, Rhône-Alpes, France, Planète Terre, réalité n°246820 de la simulation créatrice

 

Passions: musique, jeux vidéos, jeux de rôle, lecture et, bien sûr, écriture

 

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LIEN VERS MON NOUVEAU BLOG

Citation du jour

  « On ne fait rien d’extraordinaire sans hommes extraordinaires,

  et les hommes ne sont extraordinaires que s’ils sont déterminés à l’être. »

 (Charles de Gaulle)

Ma Muse personnelle

 

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4 août 2009 2 04 /08 /août /2009 12:46

CHAPITRE SECOND : SOUS LE VENT

 

 

     Les premiers rayons du soleils apparaissaient au-dessus des crêtes rocheuses des montagnes occidentales. L’air était encore froid comme à chaque matin, mais ne tarderait pas à devenir étouffant dès la deuxième moitié de la matinée, et le soir sera encore accueillit comme un répit bienvenu. Le ciel gagnait lentement en luminosité tandis que le paysage sortait de l’ombre nocturne qui se retirait comme un voile, et la roche et le sable du pays du Vent revenaient à la vie alors que le soleil se remettait à les illuminer pour une nouvelle journée. C’était un cycle extrêmement banal et régulier, mais d’une beauté qui émerveillait encore Shikamaru à chaque fois.

      Le jeune garçon contemplait le spectacle depuis le balcon de son appartement. Il portait encore son pantalon de nuit noir, mais rien sur le torse car ici, on apprenait à dormir avec presque rien. A l’intérieur, Témari dormait encore. Shikamaru avait prit l’habitude de se lever un peu plus tôt qu’elle spécialement pour observer le levé du soleil, un acte qui semblait l’aider à s’adapter au climat particulier du pays du Vent. Il avait craint de subir le mal du pays, ou une nostalgie quelconque due à ce brusquement changement de vie, mais bizarrement jusque là il se sentait extraordinairement bien.

      L’ambassade de Konoha était une grande tour de pierre érigée non loin de la massive maison du Kazekage, sur la zone périphérique nord de Suna. Les trois premiers étages étaient occupés par les bureaux administratifs où étaient réglés les affaires traitées conjointement entre les deux villages, tandis que les trois étages supérieurs abritaient les demeures des ambassadeurs officiels à raison d’un appartement par niveau. Shikamaru avait été installé au sommet de la tour, ce qui ne le gênait pas car les escalier entretenaient sa forme et son balcon lui donnait une vue imprenable sur la région. Une vue dont il ne manquait pas de profiter chaque matin tant que la température était encore assez douce.

Soudain, il sentit deux bras l’enlacer tendrement par derrière et une paire de lèvres se poser sur ses joue aussi délicatement que la brise matinale. Le parfum enivrant de Témari parvint jusqu’à ses narines pour l’arracher à ses rêveries de paysage pour se plonger dans de nouvelles teintées de passion, d’affection et d’amour.

       Cela faisait à peine deux semaines qu’il avait quitté Konoha pour ce poste privilégié, qui lui avait surtout permis de vivre avec celle qu’il aimait sans aucune contrainte, mais pour lui c’était comme si ce bonheur durait depuis un éternité. Il n’aurait échangé cela pour rien au monde, et elle non plus probablement.

        -   Tu t’es levé tôt ce matin, dit-il en tournant la tête pour se plonger dans le bleu des yeux de la jeune fille. Qu’est-ce qui se passe ?

        -  Rien, fit-elle dans un murmure. C’est juste que je commence à percevoir lorsque tu quittes le lit. Et je déteste ça.

        -    Alors tu n’as qu’à regarder le soleil avec moi. Ce sera une belle façon de commencer nos journées.

        Témari ne répondit pas, mais Shikamaru savait qu’elle acceptait entièrement l’invitation. Elle s’ennuyait vite désormais lorsqu’ils n’étaient pas ensembles, et elle avait la curieuse manie de s’inquiéter pour lui dès qu’elle restait sans nouvelles plus d’une demi-journée. Inutile d’essayer de décrire son état lorsqu’elle revenait d’une mission de plusieurs jours…

          -   Tu as quelque chose de prévu aujourd’hui ? demada Shikamaru.

          -   Je dois donner un cour de Fûton (technique de vent) dans l’après-midi. A part ça je suis libre.

        Afin d’être envoyée le moins souvent en mission hors du village, Témari avait pris un poste de professeur à mi-temps à l’académie ninja de Suna. Elle formait les jeunes genins du pays du vent en leur enseignant au mieux les savoirs et philosophies propres à tout ninja, une tâche pour laquelle elle montrait de grandes qualités. Elle a déjà un fort esprit maternel, se dit Shikamaru. Elle sait s’y prendre avec les enfants. Et bien qu’elle soit encore trop jeune pour en avoir elle-même, j’imagine qu’elle y pense déjà. Je devrais peut-être éviter de trop creuser le sujet si je veux échapper à la question de notre futur.

        -   De mon côté, je n’ai pas de dossier vraiment urgent, donc…

        -   Tu ne vas pas encore fuir tes responsabilités ? fit Témari en lui tapotant du doigt le bout de son nez. Si tu n’arrives pas à faire ton travail, tu seras renvoyé illico à Konoha. Et là je ne sais pas si j’y survivrais.

        -  Moi non plus, avoua le garçon. D’accord, je vais me charger de ces affaires. De toute façon ça ne devrais pas me prendre longtemps. Et après on pourras aller faire un pique-nique en montagne pour observer le coucher de soleil ? 

        -   Tu ce que tu veux, tant que tu parviens à satisfaire aux besoins de l’ambassade. Maintenant je vais m’habiller.

        Témari s’éloigna dans sa robe de nuit d’un blanc éclatant que la lune avait l’habitude de faire briller comme une étoile tombée du ciel. De son côté, Shikamaru attendit que le soleil se soit au moins à moitié extirpé des montagnes à l’horizon pour quitter le balcon et passer à la cuisine pour préparer le petit déjeuné. Il avait vite appris à faire sa part de vie commune pour éviter les prises de tête avec sa petite amie et se sentir utile dans cette situation là aussi, même s’il était encore loin d’être un cordon bleu.

        Mais alors qu’il préparait un thé aromatisé, quelqu’un toqua à la porte d’une manière plutôt nerveuse. Abandonnant là son travail, Shikamaru alla ouvrir. C’était Jagano, l’un des autres membres de l’ambassade de Konoha, l’un des plus anciens. Bien qu’il n’ait encore qu’une cinquantaine d’année, le travail de bureau l’avait grandement affaibli, et les premières rides de la vieillesse commençaient à émerger sur son large front. Ses cheveux grisonnant étaient coiffés en une longue queue de cheval qui lui tombait entre les omoplates recouvertes pas sa tunique brune brodée d’or. Ses yeux qui d’habitude exprimaient une lassitude non contenue, qu’il faisait d’ailleurs partager à tous ceux qui l’entouraient, renfermaient à présent une excitation particulière que le jeune Nara n’avait encore jamais vu chez cet homme.

        -   Qu’est-ce qui se passe, Jagano ? fit-il en s’appuyant contre le cadre de la porte.

        -   Nous venons de recevoir un message du Kazekage. Il veux vous voir d’urgence ainsi que votre… amie.

        -   OK. Donnez-nous juste quelques minutes pour nous préparer et on y va.

        -   Très bien, fit l’ambassadeur en repartant, mais ne le faites pas attendre.

        Shikamaru ne releva pas la remarque et ferma simplement la porte. Alors qu’il revenait vers la cuisine, il s’aperçut que Témari s’était occupé de finir le thé alors qu’elle n’avait pas complètement fini de s’habiller.

        -    Qui s’était ? demanda-t-elle.

        -    Mon chef.

        -    Et qu’est-ce qu’il voulait ?

        -    A vrai dire, c’est ton frère qui veut quelque chose. Il vous nous voir, tout les deux.

 

 


 

        Gaara était on ne peut plus impressionnant dans son habit de Kazekage. Il se tenait debout sur le toit de sa majestueuse maison à observer le réveil de Suna et de tout le pays du vent. Maintenant qu’il dominait le démon du sable qui dormait en lui, il arrivait à dormir, ce qui le rendait beaucoup plus lucide et apte à diriger son village. Son pouvoir avait gagné en puissance au fur et à mesure qu’il maîtrisait ses capacités. Il ne portait plus l’énorme gourde remplie de sable chargé de chakra comme du temps de l’attaque de Konoha, car il n’en avait plus besoin. Personne dans tout le pays du Vent ne pouvait se mesurer à lui. Il incarnait le pouvoir du désert lui-même.

        Il ressentit la présence de Shikamaru et de Témari bien longtemps avait qu’ils n’atteignent le toit de l’édifice, et se tourna vers l’escalier par où ils arrivèrent afin de les recevoir.

        -    Tu voulais nous voir, Gaara ? fit Témari avec une légère inquiétude.

        -   Oui. Il y a eu un incident particulièrement troublant et j’ai besoin de mes meilleurs éléments pour traiter cette affaire.

         -   Qu’est-ce qui s’est passé ? demanda Shikamaru.

        -  Trois ninjas de notre village ont été tué la nuit dernière. Il était en patrouille à la frontière Est du pays et c’est l’équipe chargée de la relève qui les ont découvert. Actuellement, nous ignorons la nature de l’ennemi qui les a attaqué, ainsi que ses effectifs ou ses objectifs. Mais nous devons découvrir rapidement qui a fait cela et réagir pour montrer la force de Suna.

        -   Donc si j’ai bien compris, dit Shikamaru d’un air détendu, tu veux qu’on enquête sur cette attaque, qu’on trouve les responsables et qu’on se charge d’eux. C’est ça ?

        -    Exactement. J’ai souhaité que tu participe à cette affaire car je connais tes grandes facultés de réflexion et d’analyse. Tu es probablement celui qui est le plus à même de réussir à découvrir notre ennemi inconnu.

        Shikamaru accepta la flatterie qui n’en était pas vraiment une. Gaara avait beau s’être amélioré dans ses relations avec les gens, il ne savait pas encore ce que c’était que le mensonge, le bluff ou l’hypocrisie, ou du moins il ne savait pas comment les pratiquer. Chacune de ses paroles était toujours extrêmement franche et réfléchie, un langage pur qui était la réflexion de sa pensée.

        -  Et pour ce qui est de neutraliser l’ennemi, continua Shikamaru, tu comptes envoyer qui ?

        - Témari et Kankouro t’accompagnerons, mais c’est toi qui prendra les décisions. Kankouro sait où l’attaque a eu lieu. Il vous y guidera dès que vous serez prêts.

        Les deux jeunes ninjas inclinèrent la tête puis prirent congé du kazekage. Mais juste avant qu’ils ne quittent le toit, Gaara leur lança un dernier avertissement :  

        -   Surtout, faites très attention. Les hommes qui se sont fait tué étaient tous des chunins et apparemment, ils n’ont même pas eu le temps de se défendre. Ne sous-estimez pas la force de l’ennemi.

        -   On tachera d’y penser, dit simplement Shikamaru.

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commentaires

Z
Sympa cette petite fanstorie mais je prefere tes creation dans l'univers Halo bon j'ecris se commentaire pour te dire que il y a quelque petite faute (petit mot de liaison) et donc quil faudrait que tu le relise pour le corriger (comme tu avait dit de prevenir dès qu'on remarquerait quelque chose voili voila ^^ )
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L
tous comme la precedente histoire je suis deja captivé je vais attendre la suite avec inpatience
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K
eh oui, je suis toujour à l'affut d'un autre chapitre ! que de suspense ! j'ai hate de voir la suite !oh, jack pourrais tu quand tu auras fini cette trilogie et les deux histoires de halo, je sais que je vise loin, faire un histoire naruto parlant de l'akatsuki en gentils ? ca j'aime beaucoup deidara, hidan, kisame et le trio gagnant: konan, yahiko et nagato......et j'en ai marre qu'on les prenne pour des monstres...et n'oublie pas la fic sur l'empire TAU que tu m'as promises !PS: je t'ai envoyé la partie ville, qui a été plus facile à faire que la partie structure...l'as ru reçue ?
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