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Qui suis-je ?

Hughel 2
 

Nom : Comeau-Montasse

 

Prénom : Thibault

 

Âge: 30 ans

 

Job: préparateur documentaire à la centrale nucléaire du Tricastin (prestataire pour EDF)

 

Localisation: Saint-Paul Trois Châteaux, Drôme, Rhône-Alpes, France, Planète Terre, réalité n°246820 de la simulation créatrice

 

Passions: musique, jeux vidéos, jeux de rôle, lecture et, bien sûr, écriture

 

M'ECRIRE

 

LIEN VERS MON NOUVEAU BLOG

Citation du jour

  « On ne fait rien d’extraordinaire sans hommes extraordinaires,

  et les hommes ne sont extraordinaires que s’ils sont déterminés à l’être. »

 (Charles de Gaulle)

Ma Muse personnelle

 

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29 octobre 2007 1 29 /10 /octobre /2007 12:17
CHAPITRE ONZE

 

1414 unités de temps du 155ème jour de la neuvième ère de la Reconquête, Marche du Silence/ sanctuaire forerunner de la lune d’Ishaar VI.

   Il fallut quelques secondes à Irul pour reprendre tous ses esprits, sa tête étant encore engourdie par la déflagration. Sa vision était couverte d’un voile blanc intense. Probablement la lumière persistante de l’explosion. Le flash s’est imprimé sur les récepteurs visuels de mes yeux. Il va me falloir encore quelques instants avant que cela se dissipe. J’espère seulement que Bracktanus est au moins aussi affecté que moi, mais avec ce que je lui ai mis…

             -         Co… comment ? demanda la voix faible de Bracktanus.

       Irul se releva avec peine, son sens de l’équilibre étant perturbé par son manque de visibilité ainsi que par le bourdonnement intense dans ses oreilles. D’après l’intonation du jiralhanae, celui-ci devait être très mal en point, voir gravement blessé. Tous les sens d’Irul étaient grandement affaiblis, mais il pouvait situer avec précision la position de son adversaire, qui se trouvait étendu à précisément onze mètres de lui. Lorsqu’il réussit à se tenir droit, le sangheili répondit :

-   Je savais qu’aucune arme standard ne pourrait pénétrer la protection du Dargoy, et tenter de rivaliser avec vous dans une simple épreuve de force était totalement suicidaire. J’ai alors enlevé mes protections qui auraient été repoussé par le champ magnétique, et j’ai broyé deux grenades pour en extraire le plasma brut.

     Irul montra alors sa main droite à Bracktanus. La peau de ses doigts et de sa paume était profondément calcinée, et même si la brûlure était déjà cautérisée par la chaleur intense, cette blessure devait faire profondément souffrir le sangheili. Mais la main d’Irul ne tremblait pas, et il restait parfaitement droit, comme forgé dans l’acier. Son regard restait glacial malgré le trouble de sa vue, et d’une voix dépourvue de toute émotion, il continua son explication :

-   C’était le seul moyen de faire passer un élément explosif à travers le Dargoy. Une fois le plasma appliqué sur ton armure, j’ai griffé tes plaques de protection métalliques avec mes doigts. Cela à créé suffisamment d’étincelles pour faire détonner la masse plasmatique. Ensuite, vu que l'explosion se situait à la surface de ton corps, le Dargoy m’a protégé de la déflagration.

        Mais il ne m’a pas protégé du souffle ni du flash…

           -   Ah ! Bien joué ! fit Bracktanus dans un rire doublé d’une toux d’agonie. Tu m’as bien eut. Mais ce n’est pas fini.

        Alors que ses facultés commençaient à revenir, Irul put percevoir le bruit de nombreuses gouttes tombant sur le sol de la pièce. Le jiralhanae  était gravement blessé, et ne pouvait plus se relever.

-   C’est fini pour toi en tout cas, répondit Irul.

-   Peut-être… mais tôt ou tard… tout ce qui s’est passé ici engendrera la destruction de ta race. Je ne serai pas… je ne serai pas le seul à se dresser contre toi.

       La vision d’Irul commençait à redevenir normale, et il put s’avancer vers Bracktanus sans risquer de buter contre un mur ou de se prendre les pieds dans un débris. Son adversaire était allongé devant le dispositif central de la salle, son corps sévèrement brûlé par l’explosion. L’énorme marteau du jiralhanae était tombé non loin de lui, et Irul savait que Bracktanus ne pourrait jamais le récupérer dans son état. Toujours aussi imperturbable, il demanda à la brute : 

-    Et qui, dans ta race de sauvages et d’imbéciles, pourrait être de taille à m’affronter sans mourir dans la seconde ?

        Un rire sarcastique agita soudain le jiralhanae, dont le regard avait regagné une énergie qu’Irul ne comprenait pas. C’était un mélange d’envie intense de meurtre et de certitude que son plus fort désir se réaliserait ; comme s’il voyait la mort d’Irul de ses propres yeux dans une vision prémonitoire que lui accordait la Mort avant de le prendre.

            -     Tu le sauras bien assez tôt, ricana la brute.

            -     Qu’est-ce qui te fait croire que ton vengeur sera meilleur que toi ?

       Avec ses dernières forces, Bracktanus tendit sa main vers le sangheili comme s’il voulait l’étrangler, et lui dit :

            -     Tu te crois fort, toi, grand commandeur des armées de l’Alliance ? Toi qui fait parti de la race privilégiée des prophètes, tu as tant de puissance… mais cela ne durera pas. Sache que toi et ta race de prétentieux, vous êtes arrivés au sommet de votre gloire. Désormais, vous ne pourrez que descendre, et je t’assure que vous chuterez tous, jusqu’à vos tombes qui enterreront jusqu’à votre gloire passée.

         La main de Bracktanus tomba alors. Les sens d’Irul étaient formels : le jiralhanae était mort. Mais malgré la satisfaction d’avoir mis fin aux jours de ce traître, les derniers mots de son adversaire vaincu l’avaient durement déstabilisé. L’assurance totale de ces paroles ne lui permettait pas de croire en une démence pré-mortuaire, mais la menace était peut-être exagérée. La race sangheili s’était placé au côté des prophètes depuis des dizaines d’années, et avaient suffisamment fait leurs preuves pour obtenir leurs faveurs. Il était difficile à Irul d’admettre l’hypothèse qu’un jour les sangheilis soient destitués de leurs privilèges.

           Mais soudain, Irul se rappela l’immense tir de s’installation contre la flotte, et il se précipita vers la sortie de la salle, non sans emporter avec lui l’énorme marteau de Bracktanus.

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LA SUITE

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SOMMAIRE

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